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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 05:32

Eh oui, je suis encore là... Et sur le vélo qui plus est !

Je profite de ce court article pour joindre le lien vers les photos de la randonnée des Puys organisée par mon club le Mozac Cyclo Club.

Randonnée des Puys 2018.

Mais samedi, au bout de 10 épreuves et après une lutte acharnée avec Philippe de Murat, avec lequel j'ai fait une compétition dans la compétition (5 à 4 sur les 9 grimpées communes), j'ai réalisé mon objectif de l'année : rapporter le maillot de meilleur grimpeur de la catégorie 50/59 à 58 ans. Voir la photo ci-dessous.

Je suis le seul de la catégorie à avoir effectué les 10 montées, mais même avec 9 j'aurais gagné...

Un beau podium...

Un beau podium...

Les 10 épreuves du Trophée
Les 10 épreuves du Trophée
Les 10 épreuves du Trophée
Les 10 épreuves du Trophée
Les 10 épreuves du Trophée
Les 10 épreuves du Trophée
Les 10 épreuves du Trophée
Les 10 épreuves du Trophée
Les 10 épreuves du Trophée
Les 10 épreuves du Trophée

Les 10 épreuves du Trophée

Je dédie ma victoire à Jean-Marc et Serge qui se sont hélas et bien trop tôt envolés cette année pour parcourir le ciel à vélo ou VTT.

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31 mars 2018 6 31 /03 /mars /2018 21:59

Bonjour,

Je profite d'un moment de calme pour vous expliquer ce titre un peu nébuleux pour certains. Pour ceux qui me lisent régulièrement, la flèche Vélocio n'a rien de secret. Pour les autres il s'agit de réaliser un maximum de km en 24 h avec cinq véhicules à roues sans moteurs.

Notre équipe était constituée de jeunes (Stéphane et Pierre B.), d'anciens (Michel et Pierre S.) et d'un moyennement ancien (André, donc moi...). Nous étions accompagnés, suivis ou précédés d'Alain avec son véhicule bienvenu pour transporter les bagages et les ravitaillements. Et qu'il convient de remercier d'emblée pour son travail en solitaire et efficace tout au long du parcours. Sans lui nous n'aurions pas réussi notre projet.

Partis tranquillement grâce aux feux souvent rouges dans Riom, nous avons pris notre envol vers Saint-Pourçain en tournant efficacement dans un léger vent d'ouest et au sec. Avec la pluie arrivant avant notre halte, j'ai commencé à sécher les relais. Après la pause nous avions une vingtaine de minutes d'avance sur l'horaire prévu : c'est bon pour le moral. Mais le déluge va nous accompagner jusque vers Chazeuil, suivi d'une pluie fine jusqu'aux alentours de Jaligny. Le vent favorable jusqu'à Dompierre confortera notre avance. Je tamponne les cartes à la boulangerie et nous décidons de prolonger jusqu'à Digoin, d'autant plus qu'il ne pleut plus depuis Jaligny.

A Digoin les mouillés aux gros gants, c'est-à-dire tout le monde sauf moi qui porte les gants courts (ne craignant pas le froid), vont se changer. Nous allons profiter de l'abri dans le véhicule et son chauffage au gaz pour déjeuner tranquillement. Une averse passe.

Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.
Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.
Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.
Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.

Le soleil arrive et nous repartons vers Paray-Le-Monial. Puis nous rejoignons Marcigny avec un léger vent défavorable. Stéphane et Pierre B., dits les jeunes, assurent la majorité des relais, comme ils le feront jusqu'au bout. J'admire leur force et leur dévouement au succès de l'équipe. Après la pause de Marcigny nous loupons la voie verte et profitons de la circulation intense jusqu'au Coteau. Nous évitons Roanne cette année, ce qui est plutôt bien. Dans la montée du Perreux je préfère gérer, comme pour toutes les autres côtes, pour ne pas me mettre dans le rouge, d'autant plus que je n'ai pas pris le vélo de course et que je sens la différence dans les pentes. Mes collègues grimpent à l'aise.

Dans la montée vers Neulise chacun roule à son rythme. Je vois mes coéquipiers s'éloigner inexorablement, mais nous nous regroupons au rond-point. L'an dernier il me semble que je montais à la même vitesse, mais j'étais devant. Autres équipiers, autres sensations, comme le dit le proverbe que je viens d'inventer (sauf avis contradictoire, bien entendu). A Neulise Michel découvre que sa manette de dérailleur est cassée. Avec Alain ils fixent la chaîne sur son pignon de 15 dents. Avec deux vitesses en changeant de plateau Michel va devoir gérer l'effort. Mais au moins il continue et tiendra jusqu'au bout sans ralentir le groupe et en prenant même des relais..

Quelques travaux vers Balbigny, des camions jusqu'à Feurs, puis le calme sur la petite route de l'autre côté de la Loire (rive gauche). Je décroche un peu, car je ne peux pas tenir à 35 km/h sans me faire mal aux jambes : je préfère m'économiser. A Andrézieux-Bouthéon je valide les cartes dans une station-service. Alain est parti faire cuire les nouilles vers Saint-Chamond. Stéphane utilise son GPS pour nous guider, car la route modifiée par Patrice n'est finalement pas facile à trouver. La montée vers la Talaudière sera à son tour rapide. Une légère contracture m'alerte. Un bruit dans la roue libre m'inquiète à son tour. Je me sens moins en forme que d'habitude.

Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.
Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.
Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.

Sur les conseils de son épouse Alain n'avait pas fait cuire les pâtes à l'avance. Ce furent donc deux assiettes succulentes que j'ai avalées avec du poulet. Avec une banane et beaucoup de boisson je suis rapidement de nouveau en état de bien rouler. L'équipe de Bruno passe à vive allure. Nous mettons les éclairages. Nous avons toujours environ quinze minutes d'avance sur l'horaire prévu. Nous roulons fort, malgré quelques arrêts aux feux rouges, jusqu'à Givors, lieu du troisième contrôle intermédiaire. Pierre S. repère un bureau de tabac où je vais aller faire tamponner. Il est 21h33.

Nous glissons vers le sud le long du Rhône. Nous allons tellement vite qu'Alain vient d'arriver lorsque nous faisons la halte à Condrieu. J'en profite pour préparer les cartes postales. Nous retrouvons Alain peu après Tournon pour un nouveau ravitaillement. Je me dis que l'équipe de Bruno roule fort aussi car nous ne les avons pas encore rattrapés. Il commence à pleuvoir avant Saint-Péray où je cherche, puis trouve une boîte à lettre. Je note l'heure (1h14). Nous n'avons plus beaucoup d'avance mais les pauses sont décalées. Si mes estimations sont bonnes nous devrions récupérer une pause, donc quinze minutes.

Je commence à avoir le hoquet. Je me serre le nez. Au Teil je m'inquiète de ne pas voir Alain, car c'était l'arrêt annoncé. Nous nous arrêtons et j'arrive à le joindre avec mon portable. Il est à Viviers. Je bois un peu. Mais la boisson sucrée est glaciale. Un peu plus loin, près d'un mur, l'envie de vomir me prend. Je pose mon vélo contre le mur et cherche à me soulager. je ne vomis pas vraiment, mais je me sens mieux. Pierre B. m'attend et nous rejoignons Viviers tranquillement. Je ne vois pas Alain aux endroits habituels. En fait il est garé à la sortie de Viviers.

Pierre B. me déconseille le café et préconise un bon potage bien chaud. Je suis même prioritaire. Merci Pierre. Je prends un petit relais à mon rythme; Nous devons monter dans Bourg-Saint-Andéol pour trouver une boîte à lettre. Une petite se dresse sur la droite dans un carrefour. J'y laisse la carte postale après avoir noté l'heure. Nous faisons demi-tour pour reprendre la route de Pont-Saint-Esprit. Je cède du terrain dans la montée, mais je repasse devant dans la descente, ce qui surprend Pierre B.

Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.
Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.

Décroché de nouveau avant le village, je rejoins le groupe avant le pont sur le Rhône. Ne sachant trop pourquoi, je décide de les faire descendre le long des remparts. Je crie fort. Stéphane est surpris par rapport au GPS, puis je vois Pierre B. toucher le terre-plein central et chuter. Zut. Je suis d'abord inquiet. Je m'aperçois alors que nous allons traverser le Rhône car nous avons loupé le petite ruelle. Nous faisons demi-tour avec nos vélos. Alain me dira plus tard qu'avec son véhicule ce fut plus délicat...

Une fois en bas j'ai reconnu la ruelle. En fait je me suis souvenu un peu tard qu'elle était un peu défoncée. Au bout d'un moment, la route devenant de plus en plus dégradée avec des rainures et des arbres sur le côté, je me suis rendu compte de mon erreur. Je ne me sentais pas fier de mon erreur de capitaine. Heureusement que Stéphane avait son GPS pour nous dire que la route n'était pas loin... Michel pesta contre les routes de Jean-Paul. Mais j'avais fait pire car bientôt le chemin devint sablonneux... Puis des aboiements assourdissants retentirent. Mais quelqu'un fit la remarque que l'on devait être proches de la route. Effectivement nous y étions.

Heureusement personne ne creva. Vers Marcoule Michel et les deux Pierre firent une pause technique. J'en ai profité pour rejoindre Stéphane et nous ratâmes la route de gauche. Au bout d'un kilomètre environ nous fîmes demi-tour (sur les conseils du GPS), croisant nos collègues, qui nous suivirent. Une fois sur la bonne route nous avons rejoint l'Ardoise via Codelet. Alain nous y attendait. Il fallait trouver un endroit pour tamponner les cartes, mais ce n'était pas facile à 6h15 du matin.

Après un dernier ravitaillement rapide, nous repartons. Je décide de prendre une photo vers le panneau de sortie du village. Mes coéquipiers peinent à comprendre et il faut les secouer un peu. Je mets le flash. je leur demande de cacher leur lumière et clic-clac dans l'appareil avec mon vélo pour me représenter sur la photo.Il est 6h17 environ. Il reste environ 43 km à réaliser. Mon compteur indique 8 km de plus.

Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.
Flèche Vélocio 2018 : dure et longue, mais ce fut bon pour nous cinq grâce à Alain.

La route monte et descend, tourne. Nous changeons régulièrement de routes. Le GPS nous ramène plusieurs fois dans le bon chemin. Je vois même un panneau sens interdit sauf riverains. Je nous déclare riverains et nous passons. Je crains le pire, mais il se cache... J'aurais dû challenger la variante proposée par Patrice via Strava. Nous allons dévorer notre avance à grandes dents. Nous avalons les bosses frais comme des gardons. Normal car nous sommes dans le Gard. Pierre me laisse passer une bosse en avant-dernière position car il a eu un problème de chaîne.

Après une belle descente nous traversons le Rhône. Puis nous filons vers Châteaurenard via Barbentane et Rognognas. Les routes sont humides vers l'arrivée. Mes lunettes sont tellement sales que face au soleil très bas je ne vois plus rien car je suis ébloui. Je laisse mes collègues devant. Les yeux baissés je sens un obstacle contre ma roue avant sur la droite. Le trottoir ! Je redresse. Alain qui suivait a cru que j'allais tomber. Mais non ! Pas cette fois.

Un dernier virage, une dernière montée. Le camping est là. J'arrête le GPS. Celà fait 24h et quelques secondes que nous sommes partis. Le compteur du vélo indique 569 km. Le GPS 563 km. La distance déclarée et homologuée sera de 556 km.

J'ai roulé pendant 20h 18 min à 28,01 km/h. Le dénivelé a été de 2309 m, la fréquence cardiaque moyenne de 133 pulsations par minute et de 164 au maximum, la température moyenne de 7°C, minimale de 1°C et maximale de 21°C. Et j'ai laissé 11 734 kcal sur la route.

L'organisatrice nous attendait près du camping pour un contrôle. A noter que nous avons respecté tous les feux rouges. Merci à mes collègues pour cette discipline.

Je remercie toute l'équipe pour avoir assuré le succès collectif de notre épopée et Pierre B. et Michel pour m'avoir parfois attendu alors que j'avais préféré ne pas m'accrocher en grillant mes forces, le rythme de Stéphane, très costaud, étant parfois trop rapide pour moi.

Après avoir pris ma douche j'ai reçu un appel de Bruno qui m'annonça que son équipe avait arrêté à l'Ardoise au bout de 450 km sur les 491 prévus. D'autres équipes feront moins que prévu, ce qui montre que les conditions climatiques étaient moins favorables que l'an dernier.

L'équipe de Jean-Claude réalisera 360 km, ce qui validera les 3 flèches du Mozac CC, avec 15 participants dont 8 débutants et aucun abandon. Une belle performance d'ensemble pour 2018. Notre maxime était : un pour tous, tous pour un. Chacun a apporté son aide et les plus forts ont pris soin du plus faible.

Comme d'habitude le week-end s'est déroulé dans la bonne humeur. Samedi j'ai visité la ville avec Alain et Véronique, malgré un hoquet tenace que seule la nuit (excellente) vaincra. Dimanche nous sommes allés à la concentration à vélo et j'ai vu que j'avais de très bonnes jambes véloces et sans aucune douleur. Le club se place en excellente position dans le classement des distances et j'ai représenté l'équipe sur le podium. Nous avons découvert des vélos surprenants au musée. L'après-midi ce fut une balade à pied, fort agréable.

Finalement un excellent week-end de Pâques pour moi, malgré mes craintes depuis le début d'année. Je retrouve le moral...

Dernière minute :

Finalement nous sommes classés 5èmes au nombre de kilomètres homologués (556) sur 33 équipes au départ. Ceci à 9 km des 3èmes ex æquo... Quand on voit que j'ai fait 569 km avec plus de 3h30 d'arrêts, la 3ème place était largement à notre portée cette année...

 

l'équipe au complet.
l'équipe au complet.
l'équipe au complet.

l'équipe au complet.

le parcours

le parcours

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11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 20:12

Un petit coucou rapide pour donner quelques nouvelles. Mars commence tout doucement pour moi, en kilométrage car les vitesses sont parfois rapides.

Le 3 mars la sortie club fut relativement plate, si ce n'est la grimpée de Châteaugay avec les deux Pierre, mon Lapierre (!) et Bruno. Le fort vent d'ouest nous avait d'abord amenés à vive allure vers Puy-Guillaume, mais le retour avait été plus délicat face à ce même vent qui n'avait pas daigné revenir avec nous... J'ai pris part aux relais sans trop souffrir... Mis à part une erreur de ma part à Lussat, pensant que Denis allait tourner pour rentrer sur Clermont ; et voilà le petit groupe part et s'éloigne inexorablement. Heureusement qu'au bout de quelques kilomètres ils s'aperçoivent que je ne suis plus là. Michel voyant le ciel noir décide de rentrer sur Mozac directement. Denis ne tente pas Châteaugay. Dès le pied Bruno s'envole. Je serre les dents dans la roue des deux Pierre qui reviennent sur Bruno.

Pierre S. qui avait séché quelques relais s'envole à son tour. Au virage Bruno accélère avec Pierre B. dans sa roue. Je leur dis adieu... Puis je vois que l'écart se stabilise, puis diminue. Du coup je retrouve la pêche au moment où Pierre B. coince. Je le passe en accélérant pour revenir sur Bruno dans les 9%. Je suis bien et je ne vois même pas que mon coeur atteint 179 pulsations... Ne sachant si Pierre B connaît la route, je marque une pause et le vois juste en dessous. Je repars, mais il va se tromper tout de même, préférant visiter les caves ?

A la sortie de Châteaugay je place une accélération violente pour absorber la bosse plus rapidement. La pluie commence à tomber et m'accompagnera jusqu'à Clermont. Du coup une sortie à plus de 28 km/h au compteur et 121 km pour moi. Mais je n'ai même pas pris une photo tellement ça allait vite.

Mars et ça repart
Mars et ça repart

Le lendemain avait lieu la concentration à Buxerolles. Afin de parfaire ma forme, j'ai décidé d'y aller malgré le vent et la météo pessimiste. En fait pas de pluie et un petit cours de géographie à mes collègues du côté de Saint-Ignat. Juste avant Buxerolles un gars du VS Beaumont chute de manière inattendue. Heureusement que nous ne roulions plus à vive allure.

Après un bon casse-croûte et une belle récompense sous forme de coupe, je repars avec les costauds. Et ça roule fort. Pierre B. coince un peu, mais vu comment il avait roulé face au vent c'est normal. Comme il me restait quelques réserves je décide de remonter au Cratère. D'abord après Marsat je vois un gars au loin et je décide de le rejoindre avant Volvic. J'ai de bonnes sensations et je fais des pointes à 17 km/h dans la bosse. Je le reprends bien avant le panneau Volvic. Puis je retrouve le vent de face et je décide de passer par Malauzat centre, puis Argnat. Après le passage à 9% je prends une petite route à droite que je ne connais pas.

La pente est loin d'être régulière et malgré mon GPS qui flirte avec le 12% à un endroit je conserve le grand plateau, car ce jour mon levier de vitesse gauche est en grève. Et je ne cèderai pas à ses demandes d'augmentation de vélocité... Je file ou plutôt filoche ensuite jusqu'au Cratère car le vent est parfois défavorable. Puis je reviens à vive allure sur Clermont, juste avant la pluie cette fois.

114 km à 25,5 km/h et 950 m de dénivelé, tout sur le grand plateau.

Mars et ça repart
Mars et ça repart
Mars et ça repart

Et ce 11 mars ce fut le BRM (Brevet des Randonneurs Mondiaux) de 200 km de Bellerive (03).

Je laisse les premiers partir vers 7h. Je discute avec 2 gars de Hauteville dans l'Ain. Nous partons vers 7h17 et je les aide à traverser Vichy, puis Cusset. Il ne pleut plus mais les routes sont bien mouillées. Je fais une photo avant Magnet, premier village électrifié de France. A Magnet ils me signent mon billet de sortie et je file vers Jaligny, village natal par excellence... Je reprends plusieurs cyclistes partis vers 7h. A Jaligny je pense faire tamponner ma carte à la boulangerie. Mais je n'y trouve qu'une vitrine vide, car elle a fermé il y a deux ans... Je tamponne au bureau de tabac. Puis sur la place je trouve plusieurs cyclistes dont Claude qui organise le 200 km de Clermont dimanche prochain.

A la sortie de Jaligny il fallait monter sur Thionne, que l'on prononce Tioune, où repose René Fallet. Puis vont se succéder des bosses. Je rejoins le tandem de Jean-Paul et Agnès accompagnés de Martine après Chapeau. J'accélère pour prendre une photo. J'assure avant Montbeugny en laissant partir un bon groupe. Je discute un peu, puis je profite du vent favorable pour faire des pointes à plus de 40 km/h afin de recoller au groupe. Ce qui est fait avant Lusigny. Là ils s'arrêtent. Je monte en haut du village et baisse les jambières et les brassières, car il fait enfin assez chaud. Comme le groupe s'éternise je pars tranquillement.

Soudain je ressens une douleur sur le côté gauche de mon genou gauche. Elle semble durer. C'est à ce moment que Pierre S., Pierre B. et Eric, partis 40 min après moi me rejoignent. Je prends leur roue, mais le rythme est intense. Je vais donc sucer de la roue jusqu'à Lucenay, puis Dornes. Plus loin je vais prendre un relais. Nous traversons l'Allier à Villeneuve et rejoignons Patrice à Bagneux. Il roule avec Dominique et un vélo couché. Comme ça monte je prends de nouveau un relais. Jusqu'à Monétay-sur-Allier nous allons jouer avec les montagnes russes.

Dans la grimpée de Franchesse Eric donne des signes de fatigue ou gère l'effort... Pierre B. qui pèse 30 kg de plus que moi monte bien. Pierre S. est parti devant. Comme la pause arrive je décide de me tester et j'accélère en douceur. Le coeur atteint 180 pulsations, mais il faut bien ça pour rejoindre Pierre S. Pierre B. n'a pas suivi. A Franchesse nous tamponnons les cartes et achetons de l'eau. Je mange un peu car il reste 80 km et le temps devient orageux. Depuis que j'ai pris leurs roues je n'ai plus ressenti la douleur (en fait j'aurai de nouveau mal en faisant le plein d'essence à Clermont). Mais là en écrivant ça va. Mais j'utilise plutôt les mains...

Les côtes font de plus en plus mal à Eric et ralentissent aussi Pierre B. Pierre S. profite d'un abri de bus pour crever. Il pleut et les routes vont devenir glissantes. Je ne prends pas de risques car je sais que les pourcentages sont mes alliés pour revenir. Après Monétay sur Allier j'informe mes collègues qu'il y a une épingle dangereuse en descente. Les deux Pierre gèrent bien, mais je vois Eric partir sur le bas-côté. Ouf plus de peur que de mal.

Pierre B. est trop puissant et Eric ne peut tenir dans les roues. Je l'attends. A Villemouze nous retrouvons les deux Pierre. Je vais alors prendre de longs relais avec Pierre S. alors que Pierre B. aide un peu Eric. Ceci me donne des idées pour la flèche si je coince : du coup je retrouve le moral. Eric peine dans chaque petite bosse. Je lui donne une barre de céréales car il n'a plus rien à grignoter. A partir de Saint-Rémy en Rollat je vais prendre un long relais jusqu'à l'arrivée, à plus de 30 km/h. Du coup je suis content de ma journée.

A mon compteur : 203 km à 27,48 km/h et près de 4000 kcal dépensées. Une FC moyenne de 132 et maxi de 180. 1530 m de dénivelé. Une température moyenne de 13°C, variant entre 8°C au départ et 18°C vers Franchesse, avant un rafraichissement notable. Et un nettoyage de vélo en cadeau.

Nous avons bien profité du casse-croûte après l'arrivée. De quoi requinquer Eric et Pierre B. Et dire que Pierre S. avait roulé très fort la veille. Moi j'étais sur Paris-Nice et Tirreno-Adriatico, puis France-Angleterre, devant la télé... Heureusement que mon voisin a eu la bonne idée de me réveiller vers 0h40 en faisant beaucoup de bruit, ce qui m'a permis de partir tôt et de bien gérer l'échauffement. Je reste admiratif devant Pascal L. de Bellenaves qui a ajouté l'aller-retour à vélo et qui nous a doublé comme une moto dans la côte après Souvigny

J'espère que mes autres collègues du club sont tous bien arrivés.

Dernières nouvelles : ils sont bien arrivés. J'en profite pour ajouter les photos développées.

NB : la douleur au genou gauche semble persister, mais plutôt assis ou couché que quand je marche, monte ou descend des escaliers...

Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km
Soleil et pluie sur ce 200 km

Soleil et pluie sur ce 200 km

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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 18:21

Amis lecteurs, bonjour.

Et dire que 2018 avait plutôt bien commencé le 7 janvier par mon épreuve de janvier du Dodécaudax, en effectuant 224 km à 26 km/h de moyenne. J'ai tout d'abord profité d'une sortie club le matin à vive allure. Je me souviens de routes mouillées et d'une brume d'hiver avec une température moyenne de 6°C sur la journée. Après avoir abandonné mes derniers accompagnateurs Nicolas et Thierry aux Martres-sur-Morge, j'ai décidé d'aller remercier mes consultants entre Vendat et Saint-Rémy en Rollat. Grâce à une photo d'eux prise fin 2016, j'ai décroché une publication dans le magazine photo de janvier-février 2018 en faisant partie des photos lauréates parmi 50 000 annoncées. Je vous laisse découvrir la photo sur le site ou le magazine...

Mais ce jour-là, craignant d'être pris par la nuit au retour et ne sachant pas si j'allais tenir le rythme, je n'ai pas dépassé Vendat. Mais comme j'ai bien roulé sur la fin, j'en ai profité pour rallonger sur la fin. Le dénivelé est resté léger (1302 m). Je vous laisse profiter de quelques clichés.

Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie

Afin de conserver la forme, j'ai effectué 145 km par 7°C le 13 janvier à 27 km/h malgré ma forme moyenne, puis 115 km par 6°C le 21 janvier à 25 km/h, la forme continuant de décliner...

Le 27 je suis allé rouler avec le club. Une surprise nous attendait en cours de route. Béa, mais oui, La Béa avec un grand B, décida de laisser tomber son compagnon Cyril, pour se joindre à nous, après m'avoir reconnu !!! Elle pensait rouler à l'aise dans ses pantoufles avec nous. Et elle ne fut pas déçue de la sortie. Heureusement que ce jour-là ma forme était très bonne afin de profiter des accélérations dans les bosses, sur le plat, mais aussi dans les descentes... Du coup 122 km pour moi à 29 km/h de moyenne par 6°C, mais seulement 690 m de dénivelé. J'ai tout de même pu faire un cliché...

 

Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie

Le lendemain fut plus cool avec le club, d'autant plus qu'Arnaud en a profité pour insérer des pauses crevaison.136 km pour moi à 26 km/h et une montée au Cratère pour vérifier ma capacité à grimper. 5°C, 1112 m de dénivelé, fréquence cardiaque moyenne de 126 avec une pointe à 169.

Le 3 février j'ai décidé de tenter un 200 km en deux parties, afin d'assurer mon épreuve de février... 204 km à 25,5 km/h par 3°C en moyenne et un départ à -1°C... Le matin la sortie fut cool et l'après-midi ce fut différent avec le club. Mais Arnaud nous octroya une nouvelle pause crevaison. Dans Busséol j'ai admiré Stéphane et Pierre qui se sont envolés. Malgré mes relatives bonnes sensations au bout de 160 km, j'ai laissé la dernière place du podium à Bruno. Après Moissat je suis rentré tranquillement, laissant mes compagnons filer à vive allure... Mon dénivelé du jour fut de 1484 m. FC moyenne de 129 et maxi de 165. L'important pour moi a été de terminer avec de bonnes jambes !

Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie

Le 10 février j'ai effectué une petite sortie de 106 km avec le club. Cette fois ce fut Denis qui nous offrit la pause crevaison : en fait une triple, car il a eu un problème avec son pneu bien coupé (en gonflant trop fort). Il a même réalisé un travail d'artiste si l'on observe l'étoile sur sa chambre à air. Au foot on dirait le coup du chapeau, mais pour moi ce fut le coup du refroidissement après ce long arrêt. Mais Denis me ramena à vive allure sur Clermont en restant calé dans sa roue. Il roulait parfois à 35 km/h... Encore 3°C de moyenne et un maxi cardiaque de 172 sur une très violente accélération de ma part sur le plat avant Maringues. Mais je n'ai pas tenu longtemps à près de 50 km/h !!!

Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie
Début 2018 : en panne de batterie

Le 18 février, profitant d'une belle journée annoncée, je me suis élancé par une température de 1°C vers le Nord, en vue de réaliser mon épreuve du Dodécaudax de février. Afin de me mettre à l'abri du vent, l'aller fut plutôt montagneux jusqu'au Montet dans l'Allier. Le retour avec vent relativement favorable fut plus cool. Vers les 150 km je me suis arrêté pour saluer mes consultants qui m'ont fait la fête pour la fameuse photo du plus grand concours du monde, paraît-il... Ils ont tous eu droit à une tape amicale sur le museau, sauf celui resté au milieu du pré. Comme disait mon grand-père : Vincent mit l'âne dans un pré et s'en vint dans l'autre, combien d'ânes ? Je dirais plutôt André mit l'âne dans un cliché et cinq dans l'autre !!!

Comme la journée fut assez longue et malgré une douleur à un genou sur la fin, j'ai poussé jusqu'à 241 km ce jour afin de profiter des belles lumières de l'hiver qui n'en finit pas. 6°c de moyenne encore et 1883 m de dénivelé. Mais pas de cardio cette fois, la pile du capteur ayant capitulé avec le froid de ce long hiver. 25,3 km/h de moyenne sur le vélo.

A vélo on ne chôme pas beaucoup... J'adore l'effet miroir, de mes consultants !!! J'ai l'air mal rasé ?
A vélo on ne chôme pas beaucoup... J'adore l'effet miroir, de mes consultants !!! J'ai l'air mal rasé ?
A vélo on ne chôme pas beaucoup... J'adore l'effet miroir, de mes consultants !!! J'ai l'air mal rasé ?
A vélo on ne chôme pas beaucoup... J'adore l'effet miroir, de mes consultants !!! J'ai l'air mal rasé ?
A vélo on ne chôme pas beaucoup... J'adore l'effet miroir, de mes consultants !!! J'ai l'air mal rasé ?
A vélo on ne chôme pas beaucoup... J'adore l'effet miroir, de mes consultants !!! J'ai l'air mal rasé ?
A vélo on ne chôme pas beaucoup... J'adore l'effet miroir, de mes consultants !!! J'ai l'air mal rasé ?

A vélo on ne chôme pas beaucoup... J'adore l'effet miroir, de mes consultants !!! J'ai l'air mal rasé ?

Vendredi c'est la batterie de ma voiture qui m'a laissé tomber, juste le jour de la soirée photos du club. Le chargeur me dit de vérifier les connexions, mais d'habitude ça marche... Je pense que la batterie est morte cette fois.

Alors samedi je me suis rendu au départ en vélo, comme d'habitude. Mais cette fois nous effectuons le "150 km de Saint-Pourçain" qui en fait plutôt 141. Je suis allé tranquillement à Mozac en passant par Enval, ce qui fait 20 km en plus déjà. Le départ est rapide cette fois et je me joins aux rouleurs de l'équipe 1 de la flèche. La vitesse n'est pas excessive, mais sur une relance un peu forte de Pierre dans Sardon je décide de me relever et d'attendre l'équipe 2.

Je sens que la digestion n'est pas terrible par ce temps de nouveau glacial malgré le soleil. Je mange une banane à Effiat et bois un peu. Mais l'eau fraîche me reste sur l'estomac. Je participe à tous les relais jusqu'à Saint-Pourçain et j'avale la bosse vers la cave avec facilité. Mais mes collègues ont préféré faire une pause à l'abri du vent en plein dans la montée. Curieux ! Je redescends et grignote un peu. J'évite de trop manger, car l'an dernier j'ai coincé avant Bellenaves avec des problèmes de digestion.

Bruno redémarre fort, comme d'habitude. Jean-Claude coince un peu dans les côtes. Je monte relativement bien la côte de Chantelle, mais je ne me sens pas les jambes pour contrer François qui me passe comme une Ferrari. Puis nous roulons bizarrement jusqu'à Bellenaves. Un groupe décide de rentrer en évitant la bosse de Vicq. Dans Bellenaves Bruno, Denis, Nicolas et François accélèrent si fort que je reste sur place. Je n'arrive plus à relancer et je décide de gérer dans les côtes, comme l'an dernier. J'ai presque envie de vomir parfois et je n'arrive plus à boire. A Gannat nous mettons les lampes. Je ne résiste pas aux accélérations avant Saint-Agoulin, puis dans la côte des cochons. Mes 4 compagnons filent au loin. En descendant sur Artonne je vois deux chevreuils qui vont traverser la route. Mais d'un seul coup j'en vois un troisième qui file à bonne vitesse. Et là il faut calculer rapidement pour éviter la collision. Je prends l'option de freiner en souhaitant qu'il ne change pas de trajectoire ni de vitesse. Ouf il passe environ cinq mètres sous mon nez. Un peu plus loin c'est une voiture qui me gêne.

Je gère ensuite les bosses et m'arrête à Châtel-Guyon pour allumer mes lampes. En haut de Saint-Hippolyte je fais signe à mes collègues, mais je préfère continuer sur Clermont afin de ne pas perdre mon élan... Dans Malauzat je me rends compte que je n'aurai pas assez de bornes pour faire 175 km et je décide de rallonger un peu vers Châteaugay. Je suis content d'arriver chez moi. 175 km à 26,12 km/h. Ma petite lampe avant suffit pour être vu et voir un peu, mais elle ne vaut pas mon moyeu dynamo des longues chevauchées nocturnes. Je m'aperçois que je n'ai presque pas bu (environ 60 cl). La température moyenne a été de 2°C avec un minimum de -1°C. 1553 m de dénivelé. FC moyenne de 133 et maxi de 168. Je vais manger un peu très tard. Aujourd'hui la digestion est encore délicate, mais je n'ai pas de fièvre...

1468 km effectués depuis le début de l'année, soit 121 de moins que l'an dernier.

A bientôt en espérant retrouver la grande forme d'ici fin mars.

Je n'ai pas eu beaucoup le temps de prendre des photos...
Je n'ai pas eu beaucoup le temps de prendre des photos...
Je n'ai pas eu beaucoup le temps de prendre des photos...

Je n'ai pas eu beaucoup le temps de prendre des photos...

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 23:59

Et tout d'abord une carte postale pour vous souhaiter mes meilleurs vœux 2018, avant quelques explications sur ce titre énigmatique...

16 284 = 92 x 177 => Bonne et Heureuse Année 2018

La photo ci-dessus a été prise le 3 décembre à Charroux, juste après avoir vu un chat gris traverser la route devant ma roue, sans être chagriné pour autant, puis avoir aperçu un chat blanc plus prudent. Mais pas de chat noir à l'horizon...

Avant d'expliquer le titre, je dois reconnaître que ce mois de décembre fut plutôt cool. En effet après le 206 km du 3, j'ai ajouté seulement deux autres sorties. Une de 203 km le 23 décembre et une de 145 km aujourd'hui. Je joins les parcours ci-dessous.

Le plus dur fut de réaliser ces 145 km, car cette fin du mois de décembre ne fut pas terrible, contrairement à l'an dernier. Finalement ça tombe bien car j'avais prévu de me reposer sur cette fin d'année... Le vent ne m'a pas bien aidé dans certaines parties du parcours d'aujourd'hui, surtout dans la montée du col de Potée. Il est incontestable que pour rester performant à vélo il faut rouler... Je sais bien que certains restent performants sans entraînement, mais j'espère que c'est sans tricher !

16 284 = 92 x 177 => Bonne et Heureuse Année 2018
16 284 = 92 x 177 => Bonne et Heureuse Année 2018
16 284 = 92 x 177 => Bonne et Heureuse Année 2018

Et des explications sur le titre :

16 284 km accumulés sur le vélo en 2017. En fait je devrais dire sur les vélos, car si j'ai opté pour le mulet depuis fin octobre, j'ai passé un certain temps sur mon vélo de compétition en 2017.

A ceux qui pensent que je passe mon temps sur le vélo, je rappellerai que je ne suis sorti que 92 jours de l'année. D'où la moyenne de 177 km par jour, 177 km tout rond. Si j'avais fait 169 km, j'aurais pu dire tout carré, car c'est le carré de 13, et 13 ça porte bonheur ou malheur selon les superstitieux...

177 n'est pas un nombre premier. C'est le triple de 59, ce qui me fut bien utile en m'évitant de perdre le Nord lors de mes sorties.

92 n'est pas un nombre premier non plus. Mais en l'étudiant bien on remarquera que son quart est 23. Et quand ça creuse un quatre-quarts est bien entendu très apprécié.

Mais le plus remarquable reste le produit de ces deux nombres : 16 284. Vous aurez remarqué que si sa tête est 16, sa racine (carré de 2 aussi) est 4. Si l'on multiplie 2 par 8 on trouve 16. Mais si l'on divise 8 par 2 on retrouve 4. Tout se tient. Maintenant multiplions 4 par 8 et divisons par 2. Par miracle on trouve 16. De quoi en perdre la tête ? Mais c'est justement la tête !

Ce nombre a sans doute d'autres propriétés remarquables. Par exemple la somme de ses chiffres est 21. Si l'on additionne ensuite ces deux chiffres on trouve 3. Comme par hasard ce sont deux départements où l'on trouve de la moutarde (Dijon et Charroux). J'espère qu'elle ne vous monte pas au nez.

Maintenant multiplions tous les chiffres : on obtient 384, qui n'est autre que le triple de deux à la puissance sept. Rien d'étonnant direz-vous ? Mais si, car 3 fois 2 fois 7, ça fait 42. Et 42 est la réponse à la grande question sur la vie, l'univers et le reste, si je ne m'abuse. Je vous laisse chercher sur Wikipédia. Les esprits observateurs auront d'ailleurs remarqué que 42 se cachait déjà dans ce nombre de kilomètres assez particulier. Par exemple la fin est le double de 42 (obtenu en prenant la racine étendue divisée par le chiffre du milieu). Mais si l'on additionne aussi les deux premiers chiffres et que l'on multiplie par le second on retrouve 42.

Rappelez vous : 92 = 23x2x2. Si l'on additionne on trouve 27. Si l'on additionne les chiffres de 177 on trouve 15. Et si l'on additionne alors 15 à 27 on retrouve bien 42. Ce qui semble démontrer que 42 est bien la réponse à tout. Vous avez une question ? 42 sera ma réponse...

A tous ceux qui auront tenu le choc, je dis à bientôt sur les routes. Je compte (42 ?) sur vous.

PS : en 2017 j'ai réalisé 42 (eh oui !) épreuves en tout dont 19 compétitions :

  • 5 cyclosportives (1 or, 3 Ag, 1 br),
  • 0 critériums,
  • 14 CLM (2 Ag, 6 Br, 3 4ème),
  • 2 brevets (dont la Flèche Vélocio),
  • 12 rallyes,
  • 9 concentrations,
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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 07:10

Chère amie ou cher ami lecteur, cette petite note rapide pour informer de la réussite d'un de mes objectifs de l'année : le Dodécaudax. Je suis homologué avec le numéro 283.

Après un 240 km réalisé le 1er novembre pour mon épreuve du mois, je n'avais ensuite effectué que 3 sorties courant novembre. Pour garder la mémoire des longues distances j'avais gardé les pieds au plancher, chacune au-delà des 200 km (210 le 12, 213 le 18 et 216 le 26).

Après un samedi 2 décembre de repos, je me suis motivé le 3 pour m'élancer vers 8h15 sur les routes que j'espérais sèches après les tempêtes de neige des jours précédents. Quelques traces de neige et de sel dans des ronds-points au début m'ont incité à faire attention. Dans la plaine j'ai trouvé des routes impeccables et un temps couvert, mais sans le brouillard que je redoutais sous le soleil de Volvic. J'avais longtemps hésité à grimper vers les hauteurs, mais pour réaliser de la distance à cette époque il vaut mieux filer sur le plat.

Quand j'ai consulté mon GPS vers Thuret il indiquait encore -4°C. Le minimum a même été de -7°C quelque part. Après un passage par Clémentel je suis revenu sur Aigueperse, puis Effiat pour une première halte. Quand j'ai sorti le bidon d'eau j'ai senti que ça forçait. En fait le fond avait gelé et j'ai dû boire quelques morceaux de glace. De plus ils avaient fermé le robinet du cimetière à cause du gel... Mais je sais qu'il faut boire à température ambiante, donc je l'ai fait.

Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C

Je suis reparti vers le nord (Escurolles, Jenzat, Charroux, Chantelle) avec un vent de NO défavorable. Puis après Chantelle il s'est mis au sud. Intéressant jusqu'à Saint-Pourçain où j'ai avalé mon ravitaillement de midi. Puis Marcenat, Billy et Saint-Germain des Fossés où un automobiliste qui démarrait de la gauche a failli comprendre qu'un cycliste bien lancé pouvait rouler plus vite qu'il ne le croyait. Pourtant il n'était pas tout jeune... Mais j'ai freiné pour éviter de prendre des risques. Un gilet jaune ça ne suffit pas, même sous le soleil.

Une pause pour peser la monture à Espinasse-Vozelle, un passage à Joze via Randan, puis Maringues, un détour par Saint-Beauzire via les Martres d'Artière et un arrêt pour déguster la glace de mon bidon, avant de terminer à Clermont à 17h après un passage vers le stade Michelin désert, furent les dernières péripéties de cette sortie cool à 24,8 km/h au compteur et les jambes un peu lourdes à la fin. Il reste vrai que je n'aime pas trop le froid (la moyenne du jour fut de -1°C), car il réduit ma capacité à monter dans les tours. La fréquence cardiaque moyenne fut de 125 avec un maximum de 156. Je pense que le vent défavorable pendant pratiquement toute la sortie peut expliquer cette moyenne basse...

Moins d'un kilogramme abandonné ce jour pour 3857 kilocalories consommées et 1473 mètres de dénivelé positif seront les autres indications du jour que je vais inscrire sur mon compte-rendu. Malgré la température je n'ai jamais eu froid, ayant pris le précaution de mettre 3 couches sur les bras, 5 sur le corps et une seule sur les jambes pour 3 (chaussettes, chaussures et sur-chaussures) sur les pieds...

Ci-dessous quelques photos sur les 12 épreuves (1 sortie d'au moins 200 km par mois) de mon Dodécaudax, ainsi que des tracés de mes dernières sorties....

A bientôt

André

Et tout d'abord le tableau récapitulatif des 12 épreuves du Dodécaudax 2017.

Le lien pour ceux qui seraient intéressés pour tenter le challenge :

http://cyclo-long-cours.fr/dodecaudax/

http://cyclo-long-cours.fr/dodecaudax/

Date

Distance

Vitesse compteur

Total

Poids à la fin

Forme

29/01/2017

204

24,15

204

55,1

Moyenne

11/02/2017

206

25,21

410

55,2

Très bonne

05/03/2017

208

23,70

618

55,2

Bonne

14/04/2017

508

27,35

1126

56,7 (le 18/04 après 990 km)

Très bonne

20/05/2017

270

25,45

1396

56,2

Excellente

17/06/2017

225

26,00

1621

55,9

Excellente

22/07/2017

226

26,00

1847

54

Excellente

02/08/2017

251

25,40

2098

52,4

Bonne

03/09/2017

215

26,50

2313

53,6

Très bonne

11/10/2017

254

26,10

2567

51,3

Excellente

01/11/2017

240

26,25

2807

53,5

Excellente

03/12/2017

206

24.80

3013

54,8

Bonne

Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C
Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C
Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C
Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C
Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C
Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C
Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C
Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C
Dodécaudax : je l'ai fait par -1°C
Sorties de mi-octobre au 3 décembre.
Sorties de mi-octobre au 3 décembre.
Sorties de mi-octobre au 3 décembre.
Sorties de mi-octobre au 3 décembre.
Sorties de mi-octobre au 3 décembre.
Sorties de mi-octobre au 3 décembre.
Sorties de mi-octobre au 3 décembre.
Sorties de mi-octobre au 3 décembre.
Sorties de mi-octobre au 3 décembre.

Sorties de mi-octobre au 3 décembre.

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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 14:35

En début d'année je m'étais dit que j'allais peut-être tenter le Trophée des Grimpeurs 2017, mais en vue de la victoire il fallait réaliser toutes les grimpées, étant donné le mode de calcul favorisant nettement la participation à la performance. Aussi j'avais décidé de revenir du Bugey pour faire la 1ère épreuve sur le circuit de Charade le 1er mai. Mais la veille au soir l'organisateur me dit que si je n'étais pas sur la liste je ne pourrais pas y participer.

Je ne suis donc pas monté à Charade et du coup j'ai perdu toutes mes chances d'entrée... Pourtant sous la pression ils ont accepté quelques autres participants. J'ai donc décidé de bouder ce trophée au moins en 2017. D'autant plus qu'avant la deuxième épreuve la veille des Copains mon nez faisait des siennes en saignant dans l'effort. Et de même j'ai continué de faire l'impasse sur les autres épreuves cantaliennes.

Après La Sanfloraine, n'ayant aucune chance sur Trophée Passion, j'ai décidé de tenter les 7 dernières épreuves après avoir sacrifié volontairement ou involontairement les 4 premières.

Dans ma catégorie des 50-59 ans j'ai donc accroché une 2ème place, trois 3èmes places et trois 4èmes places, pour un classement final au général de 4ème. La curiosité c'est que de nouveau j'ai devancé le premier du général sur ces 7 épreuves et que le 3ème a aussi été systématiquement devant les deux qui l'ont précédé sur toutes les épreuves communes... J'ai cependant terminé deux fois devant le deuxième du général et une fois à deux secondes...

De mon humble avis, en tenant compte des performances réelles des 4 premiers, le 3ème aurait dû être premier, le 1er quatrième et moi-même troisième ; le deuxième étant à la bonne place... Une idée serait de compter 5 points pour le dernier, 10 pour l'avant-dernier, ... Une manière de tenir compte à la fois de la concurrence, de la performance et de la fidélité pour la catégorie. Mais il faut de toutes façons accepter le règlement tel qu'il est défini.

A noter que mon temps réel sur la Croix-Saint-Robert est en fait supérieur d'une minute à celui indiqué sur les résultats officiels (35 min 55s), sans changer les classements. Plusieurs anomalies de chronométrage ont eu lieu cette année, chamboulant parfois les podiums lors de la remise des prix, surtout à Dallet. Pour anecdote le gars classé juste derrière moi à la Croix-Saint-Robert, et que j'avais doublé sur la fin alors qu'il était parti 13 min avant moi, m'a dit avoir un temps d'environ 52 min au lieu des 36 min annoncées... Si j'avais une suggestion à donner, ce serait de ne pas décaler les départs si un concurrent ne se présente pas (crevaison ou autre). Comme ceci les classements effectués à l'arrivée seraient facilités.

Ceci dit je remercie les organisateurs de toutes ces grimpées, car ils ont passé une énergie considérable pour le confort des participants, avec parfois une participation très faible à cause des conditions climatiques défavorables (Aulac et Berzet pour moi, sinon temps magnifique sur les 5 autres épreuves).

Ce type de trophée permet de côtoyer de super grimpeurs, mais aussi des anciens qui ont eu leurs heures de gloire. J'en admire certains qui ne sont pas toujours faciles à rattraper (par exemple 5 km pour reprendre 1 min sur un gars qui a 20 ans de plus que moi à Aulac). Et j'apprécie Lucien qui met toujours une bonne ambiance, malgré ses déboires divers.

Je vous joins un petit tableau de mes résultats.

Mes résultats sur le Trophée des Grimpeurs 2017
dategrimpéekmtempsen 50/59 ansscratchRessentiFC
19/08La Croix-Saint-Robert11,536min 55s3/625/45*****160/171
26/08La Croix-Morand1033min 25s4/731/58****155/166
09/09Aulac9,632min 26s2/311/21**161/177
23/09Le Puy de Mur3,231min 52s3/624/40*****153/166
30/09Berzet11,514min 14s4/628/42***158/168
07/10La Montée de Sans Souci7,233min 40s3/644/60****163/176
14/10Lavoûte-Chilhac1438min 54s4/837/55***166/179
 Classement général  4/1953/180  

Dans la colonne ressenti, j'ai précisé mes sensations : 5 étoiles si j'ai eu l'impression de bien grimper et 1 étoile si j'ai été dans le dur. Malgré mon résultat à Aulac, c'est de loin la montée où j'ai le plus peiné, excepté les deux derniers kilomètres, malgré le vent ; sans doute le froid (7°C) et le manque d'échauffement...

Dans la colonne FC j'ai indiqué la fréquence cardiaque moyenne sur la montée et la fréquence maximale atteinte. Je pense que mon maxi réel est bien au-delà de mon maxi théorique de 163, arrivant à tenir plusieurs kilomètres au-dessus de 175 parfois.

A l'année prochaine sur certaines pentes de notre région.

Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
Trophée des grimpeurs Goodicom 2017 : au pied du podium des 50-59 ans
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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 21:18

Bonjour,

Je profite d'une nouvelle panne de SFR (plus d'accès mail, mais ça semble général vu le défoulement sur certains sites contre ce fournisseur d'accès chez lequel le service au client semble passer après d'autres priorités) pour communiquer ici le lien vers les photos de la Randonnée VTT des Puys organisée avec succès par le Mozac Cyclo Club ce dimanche 15 octobre.

Donc voici le lien vers les photos

 

De la poisse car mercredi dans le village de Barberier, en circulant sur la route des fleurs séchées j'ai failli être séché moi-même par un piège à cycliste installé par des poseurs de câbles. A savoir des séries de 2 tranchées d'une vingtaine de centimètres de large et d'environ 10 cm de profondeur traversant la route. Bien entendu ni signalées à l'avance par un panneau, ni par des plots vers le danger.

J'ai eu le réflexe de tenir la roue avant bien droite et de traverser le danger sans chuter et sans crever. J'ai passé les tranchées suivantes en déchaussant, ne les voyant qu'à quelques mètres avant. Plus loin au sommet d'une courte montée grimpée difficilement j'ai découvert ma roue arrière avec un rayon cassé. Le vélociste de Saint-Pourçain fort occupé ne pourra pas me dépanner. Ses clés à rayons ne fonctionnaient même pas sur le vélo. Il ne fera que constater le fort voilage de ma roue et m'aider à fixer le rayon aux autres rayons.

Je suis reparti vers Clermont sans frein arrière. Comme la roue tenait et que ma vitesse n'était pas trop lente, malgré le vent, j'ai profité de ma forme pour accomplir 254 km, dont plus de 180 km avec la roue voilée... J'ai inscrit ces 254 km au Dodécaudax, pour ma dixième épreuve de l'année. Plus que deux 200 km et le tour sera joué...

Cette poisse avait commencé lors du CLM du Président à Saint-Germain-Lembron où une crevaison lente m'a peut-être fait perdre quelques secondes, afin d'assurer ma dernière place en UFOLEP 3. Mais c'était aussi la fin d'un long WE de CLM. 3ème place à Châtel-Guyon la veille, en 50-59 ans et en UFOLEP 3. Et 2 fois celui de Charade le dimanche matin, avec le 2ème temps et le 3ème sur le tour de 4 km. Nous n'étions que 3 concurrents dans ma catégorie. 8 min pour faire les 4 km, soit 30 km/h.

J'ai tout de même réussi à perdre mon lot, un mini sac à dos, en rentrant chez moi. Poisse on avait dit quelque part... Et à 11 heures du soir le samedi mon charmant voisin du dessous m'a traité de connard et menacé de me supprimer la selle du vélo ! Peut-être parce que la voiture garée sur mon parking une nouvelle fois appartenait à ses visiteurs auxquels j'avais fait comprendre mon désaccord...

De la poisse et de la chance + Lien vers photos de la randonnée des Puys à Mozac
De la poisse et de la chance + Lien vers photos de la randonnée des Puys à Mozac
De la poisse et de la chance + Lien vers photos de la randonnée des Puys à Mozac
De la poisse et de la chance + Lien vers photos de la randonnée des Puys à Mozac

De la chance aussi,

de ne pas être tombé dans les tranchées, mais aussi d'avoir été tiré au sort lors du CLM de Berzet pour gagner un magnifique panier garni. Panier que je n'ai pas pu rapporter sur mon vélo (il pesait 6,4 kg) et qu'un couple d'organisateurs de Ceyrat a conservé le WE des 40 ans du Mozac Cyclo Club. Merci à Lucas qui a tiré le numéro 24... Et à ceux qui ont offert ce lot.

de ne pas être tombé lors de la chute spectaculaire de Nicolas le dimanche matin lors de notre défilé des 40 ans dans Mozac. Juste l'attache rapide de la roue avant écartée et un coup de levier de vitesse au-dessus du genou, très douloureux uniquement si j'appuyais dessus avec un doigt...

De la poisse et de la chance + Lien vers photos de la randonnée des Puys à Mozac
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24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 18:50

Amis lecteurs,

Le temps passe vraiment trop vite et je viens de m'apercevoir que je n'ai plus donné de nouvelles depuis deux mois. Toutes mes excuses. Mais sachez que j'ai parcouru quelques kilomètres depuis mon dernier article (3973 exactement), effectué 2 cyclosportives, grimpé 6 bosses en CLM et accompagné un collègue du club sur un CLM en duo sur le plat.

J'avais l'intention de me rattraper ce WE, mais depuis vendredi mon FAI (Fournisseur d'Accès Internet) avait décidé de me mettre des bâtons dans les roues. Ce qui est dangereux quand on est de plus cycliste. Savoir Faire Rapidement (malgré son nom) n'est pas nécessairement le point fort de mon pourvoyeur d'Internet.

 

Brevet d'Or à la Pierre Chany et d'Argent à la Sanfloraine, mes cyclosportives ont été moyennes cette année, n'ayant pas su prendre le bon groupe quand il aurait fallu faire l'effort.

Mais je me suis rattrapé sur les CLM en bosse. Dans ma catégorie, j'ai réalisé trois troisièmes places (Chastreix-Sancy, col de la Croix-Saint-Robert et Puy de Mur), une deuxième place (col d'Aulac), une quatrième à 2 secondes du podium (col de la Croix-Morand) et une cinquième à Saint-Flour. Avec ma 3ème place de Peyra-taillade du 14 juillet, je me dis que la moisson de l'été a été plutôt bonne.

Quelques enregistrements effectués lors de mes 7 grimpées chronométrées.
Quelques enregistrements effectués lors de mes 7 grimpées chronométrées.
Quelques enregistrements effectués lors de mes 7 grimpées chronométrées.
Quelques enregistrements effectués lors de mes 7 grimpées chronométrées.
Quelques enregistrements effectués lors de mes 7 grimpées chronométrées.
Quelques enregistrements effectués lors de mes 7 grimpées chronométrées.
Quelques enregistrements effectués lors de mes 7 grimpées chronométrées.
Quelques enregistrements effectués lors de mes 7 grimpées chronométrées.

Quelques enregistrements effectués lors de mes 7 grimpées chronométrées.

Il faut aussi ajouter le CLM de Chappes, tout plat, avec Gérard (bientôt 70 ans). Je n'avais pas la forme de la semaine précédente, quand nous l'avions réalisé en 31 min 30 s, malgré les ralentissements liés à la circulation et aux intersections non protégées. Mais la veille j'avais fait le déplacement à Aulac, avec une deuxième place dans ma catégorie et une onzième au scratch, malgré une forme moyenne.

Je pensais que nous pourrions passer sous les 30 min, avec mon prolongateur. C'est dire ma déception de n'avoir pu faire que 31 min 52 s. Mais le vent n'a pas facilité la tâche...

Je joins une photo de notre duo récupérée sur le site du CTM. Merci au photographe.

La coupe est celle du club le mieux représenté avec 3 équipes sur 41.

Le circuit, le duo et la coupe.
Le circuit, le duo et la coupe.
Le circuit, le duo et la coupe.

Le circuit, le duo et la coupe.

Pour le Dodécaudax j'ai aussi réalisé 251 km en août sur mon mulet, par une journée caniculaire. Le dernier kilomètre fut certainement l'un des plus difficiles de ma vie. Avec 52,4 kg à l'arrivée, j'ai laissé 3,2 kg sur les routes. Pourtant j'ai beaucoup bu, mais avec une température au GPS au-dessus de 36 °C à partir de Moulins ça n'a pas suffi, d'autant plus que le vent du sud relativement fort ne m'a pas facilité la tâche... Je joins le graphique. Le GPS n'indique que 248 km, mais il y a toujours un écart d'environ 1% avec le compteur car de temps en temps le signal ne passe pas bien.

J'ai profité d'une accalmie des courses pour caser un 215 km début septembre, incluant la concentration à Artonne, toujours aussi bien appréciée, puis le CLM de Chappes en 31 min 30 s avant une suite en solitaire. Ce sera mon épreuve du Dodécaudax. Je joins aussi le graphique pour les amateurs de statistiques.

Plus que 3 sorties de 200 km et je serai au bout de mes efforts. En espérant que décembre ne soit pas sous la neige...

251 km, puis 215 km
251 km, puis 215 km

251 km, puis 215 km

A bientôt sur les routes ou ici.

André

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23 juillet 2017 7 23 /07 /juillet /2017 14:53

Après une semaine de boulot un peu difficile et stressante, j'avais besoin de me défouler sur le vélo ce samedi. Le club avait prévu un circuit près de chez-moi pour une fois, mais j'avais anticipé en partant le matin vers le nord. Rapidement j'ai senti que j'avais de bonnes sensations. Alors je me suis amusé à monter à fond les bosses de Gimeaux, puis avant Saint-Myon. Dans Artonne j'ai décidé de varier en passant par une petite bosse en direction de Glénat. Mon GPS a signalé du 13/14 %.

Puis j'ai continué tranquillement jusqu'à Loriges, Marcenat et retour par Vendat. Une route barrée m'a obligé à passer par Les Thévenins avec un passage surprenant à 12%. J'ai hésité à faire de nouveau le plein vers Effiat, comme à l'aller. Mais je me suis dit que j'avais assez à boire jusqu'à l'arrivée. Comme je roulais bien, j'ai décidé plus loin de tenter un nouveau 200 km en juillet. Après Saint-Beauzire j'ai bifurqué sur Ladoux, puis la côte de Châteaugay.

Comme j'étais dans les temps pour rejoindre Durtol vers 14h, je suis monté voir le panorama au stade de Châteaugay. Les jambes tournaient encore bien. J'ai encore fait un détour par le centre de Malauzat, puis j'ai filé sur Durtol, avec une pointe à 35 km/h avant le rond-point. Quelle forme. Comme j'étais encore en avance, j'ai fait un tour du cimetière. Puis j'ai fini par voir mes collègues de club au rond-point.

En faisant le bilan j'ai un peu pris peur. 2 barres de céréales, une crêpe au chocolat, 6 bâtonnets de Surimi et environ 1,5 l de boisson sur les 173 km déjà accomplis à 26 km/h pour 1300 m de dénivelé seulement. Un fond de bidon à boire et plus rien à manger. Que des grimpeurs avec moi : Bruno, Michel G., Gérard, Denis et François. Je pense à ce moment que ça va être délicat pour moi.

J'ai prévu de les accompagner jusqu'à Pardon, ce que ne me pardonne pas Bruno... D'emblée je suis bien dans les 7% de Durtol. Un coup de moulinette et je fais enfin passer le cardio dans le rose. Mes collègues sont un peu loin. Je vais m'amuser à faire du fractionné. Finalement c'est Denis qui semble m'en vouloir un peu, car par ma faute ça part un peu fort. Mais d'habitude je monte ces côtes à froid, alors pour une fois que je suis chaud, j'en profite. A Pardon je fais le plein d'eau : merci François du conseil. Et je décide de rentrer tranquillement vers Clermont par Laschamps.

Arrivé à Laschamps, je me dis que je ne peux faire ce 200 km sans un col. Je monte donc jusqu'à la Moreno, mais le vent souffle fort du Sud-Ouest, donc il faut appuyer fort sur les pédales. Je pense à mes collègues qui vont pester jusqu'au Guéry. Je fais le tour du bosquet et remonte à fond de l'autre côté tellement le vent souffle fort. La descente est rapide et je décide alors de faire plus de 222 km et d'enregistrer cette sortie pour le Dodécaudax de juillet.J'avale les petites bosses jusqu'au Cratère, bien aidé par Eole, après Egaules. Puis je rentre et effectue de nouveau une pointe à 32 km/h à l'arrivée dans Durtol.

226 km à 26 km/h de moyenne au compteur et pratiquement pas d'arrêt. Une fréquence cardiaque moyenne de 115, un maxi de 172, pour un dénivelé de 2100 m. Je n'ai perdu que 1,9 kg sur la sortie, ce qui est plutôt bien, car j'ai parfois un peu appuyé sur les pédales. Mon taux d'hydratation était encore correct à l'arrivée. Je suis fin prêt pour regarder le CLM du tour à la télé. Hélas Romain n'a pas eu mes sensations dans la bosse de Marseille. Je viens d'accomplir ma 50ème sortie de l'année, avec une moyenne de 174 km par sortie pour l'instant... Mais ça va baisser.

A bientôt avec quelques compétitions.

Dodécaudax 2017 : épreuve retenue pour juillet = 226 km
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