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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 07:30

Bonjour,

Je profite d'un jour de tempête annoncé (pas de vent à l'instant) pour mettre à jour mon blog.

Janvier a été un mois calme pour moi, avec seulement 4 sorties (626 km) et un bon nettoyage du vélo à cause du sel et de la pluie sur des routes parfois bien sales...

130 km le 7 janvier sur du plat et en partie avec le groupe 1 du club, à 27 km/h.

152 km le 21 janvier, d'abord seul, puis avec le groupe 2 du club, ensuite le groupe 1 (dur dur), ensuite seul, à 25,7 km/h.

Et enfin un WE de 344 km en solitaire, commencé le 28 janvier par 140 km sous une bruine légère en passant par Enval, Varennes/Morge, Maringues, Luzillat, La Poivrière, Beauvezet, Bussières, Clerlande, Saint-Beauzire, Les Martres d'Artière, Pont-du-Château et enfin Aulnat.

Dimanche matin je me suis alors dit que si je voulais tenter le dodécaudax lien ici ) il était plus que temps. Alors, bien couvert car il faisait frisquet, je suis parti vers 8 heures en direction du nord via Volvic jusqu'à Thuret. Juste un dérapage en relançant en danseuse dans un virage à la sortie de Clermont, la route étant un peu gelée... Donc j'ai préféré rouler avec prudence, car c'est encore mieux à deux !

Après Thuret j'ai décidé de filer sur l'Est. Pagnant, Maringues, Limons et enfin les ponts de l'Allier puis de la Dore juste avant Puy-Guillaume. Les deux rivières sont bien gonflées en ce moment, suite à la fonte des neiges. Petite halte photo avant Dorat, puis je file jusqu'à Courpière face au vent. Je rejoins Saint-Dier d'Auvergne à l'abri des montagnes. Je fais une halte à La Vie au bout d'une petite centaine de kilomètres, sous le soleil. Mais juste après je monte au ralenti, n'ayant plus les jambes face au vent. Mort après la Vie, rien de plus normal diraient certaines de mes connaissances. Je gère jusqu'à Sugères, puis m'arrache avec les sommets enneigés en ligne de mire pour atteindre Saint-Rémy de Chargnat avec un ouf de soulagement.

J'en profite pour faire un cliché du mur d'Usson, ainsi que d'un coq coloré qui ne sait plus où donner de la tête. Le ciel est bleu et le soleil me réchauffe. Je vais rouler fort avec le vent favorable maintenant, me dis-je. Mais c'était sans compter sur ma méforme qui continue. Je pense que le rhume, pourtant soigné au rhum, n'y est pas pour rien. Je fais un tour par Saint-Babel pour atteindre le col de la Croix-des-Gardes qui culmine à 654 m d'altitude. Il s'agit de mon premier col de l'année et du seul de janvier.

J'effectue une belle descente jusqu'à Longues, puis file vers Pérignat via Sainte-Marguerite. Je renchéris jusqu'aux Martres d'Artière en contournant Pont-du-Château par l'Est. J'hésite à monter jusqu'à Joze, mais je préfère terminer par la bosse de Châteaugay pour ce premier 200 de l'année. Je roule cool en passant par Lussat et Ladoux, avant de déguster par la face Est cette ultime bosse de la journée. Ensuite retour par Malauzat et Durtol. 204 km à 24 km/h. Mais quelques arrêts photo que je vous propose à la suite de cet article.

A bientôt pour un récapitulatif sur février.

André

Sardon, après Pagnant, étang avant Dorat, étang avant Saint-Dier
Sardon, après Pagnant, étang avant Dorat, étang avant Saint-Dier
Sardon, après Pagnant, étang avant Dorat, étang avant Saint-Dier
Sardon, après Pagnant, étang avant Dorat, étang avant Saint-Dier

Sardon, après Pagnant, étang avant Dorat, étang avant Saint-Dier

La Vie, Usson, Saint-Rémy de Chargnat, Pont de Péchaux, Col face au Sancy enneigé
La Vie, Usson, Saint-Rémy de Chargnat, Pont de Péchaux, Col face au Sancy enneigé
La Vie, Usson, Saint-Rémy de Chargnat, Pont de Péchaux, Col face au Sancy enneigé
La Vie, Usson, Saint-Rémy de Chargnat, Pont de Péchaux, Col face au Sancy enneigé
La Vie, Usson, Saint-Rémy de Chargnat, Pont de Péchaux, Col face au Sancy enneigé

La Vie, Usson, Saint-Rémy de Chargnat, Pont de Péchaux, Col face au Sancy enneigé

Pont-du-Château, Lussat, Châteaugay et le Puy-de-Dôme sous le soleil.
Pont-du-Château, Lussat, Châteaugay et le Puy-de-Dôme sous le soleil.
Pont-du-Château, Lussat, Châteaugay et le Puy-de-Dôme sous le soleil.
Pont-du-Château, Lussat, Châteaugay et le Puy-de-Dôme sous le soleil.

Pont-du-Château, Lussat, Châteaugay et le Puy-de-Dôme sous le soleil.

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31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 21:13

Chers amis lecteurs,

Je profite de cette dernière journée et nuit de 2016 pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2017. Vélo bien sûr pour les cyclistes, sport pour les sportifs, photos pour les photographes, et épanouissement dans vos activités diverses pour les non cyclistes, non sportifs et non photographes.

Mon total kilométrique sur le vélo en 2016 est une transmission de témoin vers 2017 : 16 171 km parcourus en 103 jours, soit une moyenne de 157 km exactement. Vous avez remarqué que ce sont deux nombres premiers dont le premier est le 27ème, ce qui correspond à mon jour de naissance (pure coïncidence !). A noter que lors de mes compétitions 2016 je n'ai jamais été premier, mais 2ème oui, plusieurs fois.

A l'année prochaine.

André

Photo prise le 31/12/2016 près de Sardon, au passage du soleil au brouillard hivernal.

Photo prise le 31/12/2016 près de Sardon, au passage du soleil au brouillard hivernal.

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29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 21:01

Bonjour,

J'espère que les fêtes se passent bien pour vous ; en tout cas je vous le souhaite. En ce qui me concerne j'alterne quelques sorties de vélo avec des séances de bricolage et des séances gastronomiques. Du coup je limite ma prise de poids à quelques grammes et je viens pour la deuxième fois de dépasser les 16 000 km de vélo sur une saison. Loin de mes 28282 de 2006, mais j'ai 10 ans de plus et j'en garde sous la pédale pour les compétitions.

Ce soir, après 168 km sur la journée, je viens de réaliser 16061 km sur 2016, en 102 journées de vélo (soit un peu plus de 157 km par jour de vélo, car je ne suis pas encore à la retraite pour mieux étaler sur la durée...). Les spécialistes auront noté le caractère remarquable de 16061, puisqu'il s'agit d'un nombre premier palindrome. Premier car il n'est divisible que par 1 et lui-même, et palindrome car en le lisant à l'envers on obtient le même nombre.

Je ne sais pas encore si ce nombre remarquable sera mon total sur 2016, car ceci va dépendre de ma bravoure dans le froid pour les deux derniers jours de l'année...

En prime deux photos commentées du jour.

A bientôt.

Mais savez-vous où se situe cette borne ? Si oui, n'hésitez pas à mettre un commentaire : il y a un article à gagner !

Mais savez-vous où se situe cette borne ? Si oui, n'hésitez pas à mettre un commentaire : il y a un article à gagner !

Il est environ 16 h du côté de Pulvérières et il me reste 25 km à parcourir pour rentrer chez moi.

Il est environ 16 h du côté de Pulvérières et il me reste 25 km à parcourir pour rentrer chez moi.

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 06:17

Bonjour,

Je profite d'un réveil très matinal pour ajouter ce petit article... En effet, j'avoue m'être couché très tôt hier soir, après avoir encore parcouru 187 km sur mon mulet avec un pneu arrière flambant neuf, dont une petite partie avec le groupe 1 du club. Mon objectif de la journée n'était que 168 km pour passer la borne des 15 000 sur l'année. Mais comme il me fallait tout de même rentrer chez moi, j'ai dépassé de 19 bornes.

Du coup je ne suis plus qu'à 132 km de mon deuxième plus grand kilométrage sur un an : ça devrait pouvoir se faire ! Quant au plus grand kilométrage, la barre de plus de 13 200 à réaliser d'ici la fin d'année me semble difficile à atteindre. En effet un bref calcul me montre qu'il me faudrait rouler sans arrêt (24h sur 24) à plus de 26 km/h dès maintenant.

Et d'abord deux photos du point d'atteinte des 15 000 hier en fin d'après-midi.

Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...

Redoutant un changement de climat trop brutal (pluie, neige, verglas, brouillard,...), j'ai profité de quelques opportunités ces dix premiers jours de décembre pour réaliser 852 km en 5 sorties. La moyenne est bien moins élevée qu'en novembre, mais le brouillard et le froid de la vallée m'ont invité à profiter de l'inversion de température en montagne, donc une vitesse moins élevée certains jours, d'autant plus que descendre ou bien grimper en danseuse sur certaines routes gelées, en particulier le 3 vers Ternant, nécessite des qualités de patineur, parfois artistique.

Je me souviens encore d'un beau dérapage dans les Mauvaises, croyant freiner sur du sel alors que c'était du givre... Plus de peur que de mal.

Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...

Mais j'ai tout de même réalisé deux fois les 201 km, profitant de longs retours par la plaine avec le vent du sud favorable. Des pointes à 50 km/h du côté de Pérignat/Allier, ça remonte bien une moyenne faible en montagne.

Le 2 décembre la zone de brouillard s'arrêtant au niveau de Sayat, j'ai réalisé 134 km, en passant deux fois le col de la Ventouse (je vais le passer 5 fois en 3 jours : difficile de s'en défaire, comme avec une ventouse ; d'où son nom ? Car le vent n'y soufflait pas vraiment.).

Un tour vers le lac Chambon, une pause à la fontaine de Beaune-Le-Froid (un bon tuyau - voir la photo - pour le ravitaillement), un passage sans gants jusqu'à Randanne, et un détour par la Moreno avant de replonger dans le froid et le brouillard.

Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...

Le 3 décembre ce fut plus court en terminant relativement tôt et frigorifié dans le brouillard et le givre (essuie-glace à installer sur mes lunettes dans le futur) entre Chanat et Clermont. J'avais pris la précaution de descendre via la route du Cratère, que je connais parfaitement. Et j'avais bien entendu allumé ma loupiote rouge à l'arrière. Il faut dire que j'y ai vu peu de voitures...

Heureusement la route était bien meilleure après Sayat, là où l'on retrouve de la circulation. Déjà le matin j'avais subi le brouillard et le gel jusqu'à Ternant. Mais quel bonheur sur les plateaux, même si du côté de la Monne j'ai dû déchausser pour passer deux ou trois virages en descente... A la Moreno j'ai doublé un gars qui m'a dit l'avoir déjà fait la veille. Tiens je ne suis pas le seul fou (givré) du coin, ou connaisseur...

J'ai profité de cette journée à allure réduite pour discuter avec quelques animaux, accueilli par les chevaux, les vaches (pause casse-croûte pour moi aussi), ainsi que quelques moutons après Murol.

Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...

Je suis reparti le 4 décembre, cette fois sous le soleil qui va m'accompagner durant 201 km.
 Le retour ne se fera pas par la Ventouse, mais par le Chauffour (qui porte bien son nom ce jour, ayant conservé mes habits d'hiver dans la bosse en plein soleil), puis la Croix-des-Gardes, avant de filer jusqu'à Joze, puis Saint-Laure pour revenir face au soleil sur mon point de départ et prendre quelques clichés.

Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...

Mercredi 7 décembre j'ai récidivé en réalisant de nouveau 201 km, avec une variante pour le retour, dont la montée de Châteaugay avec encore de bonnes jambes. Le départ avait été laborieux et j'ai même essayé de prêter assistance à une dame qui venait de crever entre Ternant et Vulcania. Elle n'arrivait pas à sortir sa roue de secours. Pourtant on suivait bien le mode d'emploi... Elle m'a dit que son garagiste avait mis une heure la semaine passée pour y arriver et il lui avait montré comment c'était facile. En fait il aurait dû lui faire faire plutôt que seulement lui montrer ! Au bout d'un quart d'heure j'ai jeté l'éponge, d'autant plus qu'il faisait trop froid pour en utiliser une. Un de ses collègues de bureau venait à son secours. Je me suis réchauffé dans les Goules.

Je suis passé par Aydat ce jour, profitant des brumes sur le lac, puis j'ai essayé de remonter vers le rocher de l'Aigle après le lac Chambon. Mais j'ai abdiqué face à une route gelée. Le vent du sud trouvé du côté d'Issoire fut de nouveau mon ami.

La photo a ceci de magique que l'on découvre des choses que l'on ne remarque pas en direct : par exemple le reflet de pêche devient bêche. On peut donc bécher quand on a la pêche...

Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...

Hier, 10 décembre, j'ai réalisé mes 187 km en deux demi-étapes. Un parcours via La Nugère puis Pulvérières, Loubeyrat et une variante par les Mauvaises pour atteindre les 74 km. Après un court arrêt de 30 minutes chez moi, en profitant pour m'alimenter et digérer ensuite sur le vélo... Denis et Alain qui vont me doubler en voiture vont remarquer que je ne roule pas très fort entre Clermont et Mozac. En effet j'évite de forcer pour mieux digérer, mais aussi pour en garder sous la pédale. Ce qui va me permettre de rester avec les "coursiers" du groupe 1.

Je ne dispute pas la montée de Vensat, car avant ça avec Gérard nous avons attendu Denis Bé qui perdait sa pompe (encore un coup de pompe qui fait perdre du temps) et accéléré pour revenir sur nos collègues. Je monte sagement avec Gérard, puis accélère un peu pour recoller dans la roue de Denis Bé avant le sommet. Michel caracole en tête...

Ensuite je vais faire deux pointes de vitesse avant Charmes et après Biozat. Puis attendre Denis Ba qui a un peu de mal quand ça monte, mais qui roule bien à son âge... Arnaud, qui a la pêche, décide (ou ne décide pas ?) de crever à Maringues. Le matin quand j'ai voulu prendre mon vélo, je me suis aperçu que mon pneu arrière était trop endommagé pour rouler. J'ai mis une bonne demi-heure pour le changer, car la valve s'était fixée à la jante... Un effet du sel ? D'autre part la chambre à air restait aussi collée au pneu. Il est vrai que je n'ai jamais dû crever. En remontant un nouveau pneu, j'ai eu les pires difficultés pour éviter que la chambre à air ne soit pincée sous le pneu. Je préfère prendre mon temps, car on finit toujours par payer un montage bâclé...

J'abandonne mes collègues car je dois rentrer sur Clermont. Je maintiens le compteur au-delà de 30 km/h jusqu'à l'entrée de Clermont. Je m'arrête après Lussat pour immortaliser mon 15 000ème kilomètre. Je suis content de ma journée, avec une moyenne de 26,6 km/h pour les 187 km. Mais après un long repas copieux je vais avoir un bon coup de pompe...

Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...

Et pour les curieux, je joins un extrait de mon détail manuscrit des parcours accomplis sur décembre. Je n'ai pas les traces GPS, car je ne l'utilise pas en ce moment. Donc pas de dénivelé, ni de rythme cardiaque... Mais on doit pouvoir obtenir le dénivelé en encodant les parcours dans Openrunner.

A la prochaine.

Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
Déjà 15 000 : plus vite qu'imaginé...
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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 19:02

Bonjour et un peu de mes nouvelles, avant de compléter certains articles...

Dans la lancée du Trophée des Grimpeurs et la forme acquise, je me suis aperçu au soir du 22 octobre qu'il me restait un peu plus de 3 000 km à réaliser pour atteindre les 15 000 km sur 2016 (loin des 28 282 de 2006 certes, mais j'ai pris 10 ans et j'ai aussi voulu préserver de l'énergie pour mes 23 compétitions de l'année) ; alors j'ai décidé de profiter de quelques belles journées, mais aussi de quelques instants de lutte contre le grésil, la pluie ou les rafales (parfois les trois ensemble...) pour rouler vers mon objectif.

Alors voilà le bilan de mes sorties du 23 octobre à ce jour 27 novembre.

DateKilométrage du jour
23/10/2016166
28/10/2016142
29/10/2016155
30/10/2016156
01/11/2016202
06/11/2016205
11/11/2016202
12/11/2016207
18/11/2016164
20/11/2016202
26/11/2016218
27/11/2016210

Du coup je me retrouve à 14 167 km depuis janvier. Ce qui signifie 833 km à parcourir sur décembre. J'espère que le temps me permettra de réussir mon objectif. Bon il est certain que je ne ferai pas 7 sorties de plus de 200 km sur décembre, comme je viens de le réaliser sur novembre. L'avantage des grandes distances, c'est qu'on voit a priori du paysage dans la journée.

Et j'espère moins de brouillard qu'aujourd'hui : soleil jusqu'à Biozat, brouillard jusqu'à Montoldre, soleil jusqu'à Jaligny, puis Floret, ensuite brouillard jusqu'à Chazelles, pour finir sous le soleil avec le vent du nord un peu glacial... Le gilet jaune était bien utile !

En attendant la suite, vous pouvez consulter quelques clichés de ma sortie du jour. Le brouillard a aussi son charme.

A bientôt.
 

Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.
Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.
Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.
Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.
Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.
Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.
Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.
Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.
Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.

Dans l'ordre : Tournoël au lever, crevaison de Thierry, pause technique vers Clerlande, pause casse-croûte vers Montoldre, la côte de ma première tentative d'échappée, le lieu de mon apparition dans ce monde, les méandres de la Besbre, des amis que je croise régulièrement, vers Chazelles.

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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 05:47

Un bonjour à mes amis Cyclos et autres, et quelques nouvelles de ma fin de saison.

Après un Trophée Passion avorté, sur lequel j'aurais pu terminer 3ème des 50-59 ans, sans mon problème de pot d'échappement à Saint-Pourçain-sur-Sioule alors que j'allais participer à la Jean-François Bernard à Corbigny (58), ainsi qu'un manque de courage pour rattraper le coup en allant à Dôle la semaine suivante, je me suis consacré au Trophée des grimpeurs Goodicom.

Ce Trophée est parrainé par Claude Séguy, ainsi que par Romain Bardet, et consiste en 9 grimpées chronométrées sur la région Auvergne (avec une extension en Creuse). J'en profite pour remercier tous les organisateurs pour leur professionnalisme, et tout particulièrement Daniel de l'ASPTT Clermont, avec une mention spéciale au CLM du Puy de Mur. Je donnerai des détails ultérieurement.

J'ai débuté ce Trophée à la quatrième épreuve seulement. Avec deux places de deuxième, une place de troisième, deux places de quatrième et une place de cinquième, je termine finalement deuxième du général, alors que l'an dernier j'avais échoué au pied du podium. Le tout dans la catégorie des 50-59 ans bien entendu...

Je vous demande cependant encore un peu de patience car je vais profiter de cette belle journée d'automne pour me rendre à une concentration du côté de Plauzat, dès le lever du jour. 

En avant-première une photo du podium, sur lequel vous reconnaîtrez le célèbre maillot du Mozac Cyclo Club.

En avant-première une photo du podium, sur lequel vous reconnaîtrez le célèbre maillot du Mozac Cyclo Club.

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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 21:10

Le club subventionnant cette cyclosportive, on pouvait s'attendre à une foule de participants du Mozac CC. Est-ce que les événements récents lors de manifestations de masse ou tout simplement les vacances de nombreux membres du club ont dissuadé la plupart de participer à cette manifestation bien organisée ?

Toujours est-il que 2 coureurs ont pris le départ de la Sanfloraine (146 km et 2585 m de dénivelé), Pierre et moi-même. Pierre, performant comme d'habitude, terminera une nouvelle fois sur la troisième marche du podium de sa catégorie.

Denis Ba. sera aussi troisième de sa catégorie, mais sur le petit parcours de 57 km et 1072 m de dénivelé.

Martine effectuera le parcours de 109 km en cyclotouriste (1824 m de dénivelé). Simone et Michel, en tandem, effectueront pour leur part le 146 km en cyclotouristes eux aussi, n'ayant pas apporté de certificats médicaux pour la version compétition.

Merci donc à ces 6 participants du MCC qui n'ont pas regretté leur participation sous un soleil agréable et à travers des paysages admirables (et admirés).

Lors du départ nous avons (hélas) dû effectuer une minute d'applaudissements suite au décès d'un concurrent de 47 ans victime d'un malaise la veille de la course. Ceci m'a rappelé qu'il fallait bien penser à boire sur le parcours.

Pour ma part, en vue d'améliorer un peu mon coup de pédale après la Pierre Chany, j'avais fait une sortie de 168 km le 8 août, dans la plaine, mais en recherchant tout de même quelques petites bosses. Puis un peu de dénivelé le 11 en allant du côté du Crocq pour y croquer quelques bosses. 167 km au compteur à l'arrivée. J'ai évité de puiser dans les réserves, bien sûr, mais sur le mulet équipé de son prolongateur un peu plus lourd de 1,6 kg par rapport à mon vélo de compétition, j'ai tout de même perdu un peu de graisse.

Samedi 13 matin, ma balance indiquait donc exactement 54 kg. Comme j'avais planifié le prologue de la Sanfloraine à 18h18, j'ai effectué un pré-échauffement tôt le matin. Curieusement les jambes tournaient bien et je me freinais même pour ne pas dépenser trop d'énergie. 82 km de plat en 3 h, suivis d'une douche, d'un repas, de la préparation de la voiture, puis du trajet vers le camping de Saint-Flour.

La tente montée, je suis allé récupérer mon dossard et la plaque de cadre pour le CLM en côte. Au camping j'ai croisé un gars du Morbihan, vu lors de cyclosportives, mais aussi lors de Paris-Brest-Paris. Il a eu récemment un accident de vélo en croisant un chat dans une descente à Mur-de-Bretagne. J'ai aussi rencontré Pierre de Mauriac, qui va m'encourager dans la dure côte du prologue.

Je vais effectuer mon échauffement comme il y a deux ans sur une petite route plate et tranquille qui rejoint le bout-du-monde. Je vais y croiser Jacques, qui m'avait privé de la victoire des 50-59 ans il y a deux ans, pour 4 s. On va rouler ensemble, en effectuant une montée de reconnaissance (6 min pour ma part sur 1,2 km, avec le GPS en marche). Cette année nous ne sommes plus dans la même catégorie et Jacques subit les douleurs d'une sciatique, mal que j'espère ne jamais connaître.

Je pars donc à 18h18, en oubliant de redémarrer l'enregistrement sur mon GPS, ou plutôt en le démarrant à l'arrivée, croyant l'arrêter... Grand plateau tout le long, mais avec le 25 dents dans les premiers pourcentages, puis le 28 dents à l'arrivée, pensant être sur le 25 dents aussi. Je n'ai pas eu l'impression de souffrir comme lors de ma première montée, il y a trois ans. Je suis un peu déçu de ma performance (4 min 44 s, la plus mauvaise... 4 min 43 en 2013 et 4 min 40 en 2014), d'autant plus que j'avais les jambes. Sans enregistrement du cardio dans la bosse, je ne sais pas encore quoi améliorer. Je bats tout de même Jacques, mais je ne suis que 5ème sur 9 de ma catégorie, à près d'une minute du premier des 50-59 ans (un extra-terrestre du vélo !). J'ai toussoté pendant un bon quart d'heure, suite à ce court effort, mais intense.

Après la remise des récompenses par Bernard Hinault et un petit ravitaillement, je guide Jacques jusqu'au camping. A ce moment il envisage de faire le parcours de 109 km du lendemain. Mais je suppose que sa sciatique s'est réveillée, car je ne l'ai pas vu au départ le lendemain.

Après un dîner calorique et une nuit réparatrice, puis un petit déjeuner copieux, je démonte ma tente et rejoins le parking. Je commence l'échauffement, mais il sera très court (7 km) car je ressens d'assez bonnes sensations. Mon seul souci est la gorge et les poumons un peu pris. Mais ça va passer. Je suis dans le premier sas. Henri qui m'a battu à l'Antonin Magne, puis à la Pierre Chany est là aussi. J'espère ne pas prendre une nouvelle leçon. Il va me falloir bien grimper pour combler l'écart qu'il me met dans les descentes.

Je vérifie que mon GPS ne s'est pas éteint, mais ce n'est qu'au cinquième kilomètre que je vais appuyer sur le bouton démarrer. Décidément, ce n'est pas mon WE GPS ! Le départ est relativement cool, même si ça frotte dans les ronds-points. Une cassure se forme, mais nous la combleront juste avant la première côte un peu sérieuse. Je gère ma montée, car je préfère en garder sous la pédale pour la fin. Je gaspille du temps dans les descentes, mais je ne veux pas prendre de risque.

A Chaudes-Aigues je me retrouve avec une féminine (Elena) de la patrouille des Ecolos Cyclos, qui monte bien dans sa tenue verte. Nous rejoignons, puis dépassons Henri. Tony nous rejoint. Nous allons effectuer une descente dangereuse vers le pont de Tréboul, mais prudemment. Tony déchausse dans les virages corsés pour tenir l'équilibre : c'est la première fois que je vois cette technique. Vu sa grande taille, son centre de gravité est élevé. Elena le suit et je reste dans la roue d'Elena. Elle me fait peur plusieurs fois en ralentissant sur des gravillons, m'obligeant à freiner au mauvais endroit. Henri n'est pas revenu sur nous au niveau du pont.

Nous attaquons alors la longue montée vers Pierrefort. Je monte à une allure qui me convient, mais comme une cassure se crée je fais un effort pour recoller au groupe. Avant Pierrefort Tony rate un virage : il faut refaire un effort pour revenir. A Pierrefort je décide de faire un arrêt boisson rapide : j'avale deux gobelets d'eau gentiment tendus par une bénévole. Puis je rejoins le groupe après un petit sprint dans la bosse qui suit. Elena monte tellement bien que nous lâchons notre groupe. Je me contente de la suivre au début, puis je prends des relais pour revenir sur un gars.

Nous dépassons alors Marie-Hélène, qui va gagner le scratch des féminines sur le 109. J'accélère pour rejoindre le gars. Ce dernier va bifurquer sur le 109 km, alors que nous filons à gauche sur le 146 km. Un gars nous précède et je relance très fort dans une courte rampe. Elena ne va pas suivre, mais je l'attends. Comme Elena descend bien nous rejoignons le gars en même temps que d'autres nous rejoignent. Je suis content car je préfère rouler en groupe jusqu'au pied du col de la Griffoul.

Nous faisons une halte boisson et raisins secs au Bourguet. Nous repartirons en ordre dispersé. Un bénévole dira au gars qui me précède qu'il pédale bien, mais que j'emmène un trop gros braquet. Je mouline, mais du coup l'écart grandit (n'étant pas habitué à tourner longtemps les pédales vite dans les bosses, j'ai tendance à ralentir). Un autre gars me dépasse à son tour. Je décide de reprendre mon braquet, à la limite dans les 10% avec vent défavorable, mais je préfère toujours gérer dans la Griffoul, avant d'accélérer dans Prat-de-Bouc. Etant donnés les écarts à l'arrivée et ma forme, je regrette un peu de ne pas avoir fait l'effort pour suivre. J'ai perdu trop de places sur cette prudence...

Comme d'habitude j'avale le col suivant, dépassant des cyclistes sur la fin. Comme je ne veux pas rouler seul je fais une nouvelle halte boisson et raisins. Je repars cependant seul. L'analyse de mon GPS montrera que je n'ai perdu qu'une minute et demi sur les trois ravitaillements. Sur le plat, le vent étant défavorable, je préfère attendre deux gars qui reviennent fort. Ce sont ceux que j'avais doublés avant le sommet du col. Effectivement on roule à 35 km/h là où je roulais péniblement à 32. Je vais sucer les roues un moment. Le gars de Carcassonne cède dans une bosse d'un bon kilomètre avec des passages à 8%. Nous revenons avec l'autre gars sur un Cyclo Montagnard. Je prends un relais, mais je ne dois pas aller assez vite car les autres relancent immédiatement.

Nous revenons sur un autre groupe de trois coureurs. Nous allons rouler ensuite par à-coups jusqu'à Sériers. Je prends quelques relais dont un sur le plat. Dans la descente après Sériers je cède du terrain. Le gars de Carcassonne me dépasse à toute allure. Dans la bosse qui suit, je reviens sur le groupe, puis avec le Cyclo Montagnard nous laissons les autres qui semblent à la peine ou souffrent de crampes. Dans la bosse suivante c'est le Cyclo Montagnard qui va subir des crampes à son tour. J'ai bien pensé à boire et malgré l'arrivée proche je joue du bidon. Je reviens tout près du gars de Carcassonne, mais il va de nouveau me larguer dans la descente.

Dans la dernière montée je termine de nouveau très fort, mais pas suffisamment pour rejoindre le gars de Carcassonne qui a bien récupéré depuis le col de Prat-de-Bouc...

Je termine 76ème sur 166 classés et 22ème sur 46 des 50-59 ans. C'est mon meilleur classement sur cette cyclosportive. Et j'obtiens le brevet d'or. 3 Brevets d'or et 2 podiums à saint-Flour : le Mozac CC se porte bien. Pour la deuxième fois de suite je termine sans aucun souci musculaire. Il est vrai que je n'ai pas trop puisé dans les réserves, avec une FC moyenne de 136 et un maximum à 159. La vitesse moyenne est de 26,68 km/h, à un peu plus d'une heure du vainqueur du jour.

Elena va couper la ligne environ 5 minutes derrière moi, et gagner le scratch des féminines du 146. Henri va prendre une dizaine de minutes cette fois. Bon il a 70 ans. Mais Pierre qui a 65 ans me met bien près de 30 minutes dans la vue !!!

Sanfloraine 2016
Sanfloraine 2016
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6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 21:57

L'an dernier j'avais arrêté les compétitions après le CLM de Tauves, afin d'éviter tout incident avant mon premier Paris-Brest-Paris. Cette année j'espère bien tourner sur la Pierre Chany, comme il y a deux ans. La veille j'ai fait une petite sortie de plat avec le mulet (environ 1000 m de dénivelé tout de même) sur 107 km à un peu plus de 26 km/h et avec une fréquence moyenne de 112 pulsations par minute (et un maxi à 164 sur un test en côte).

Afin d'éviter les bouchons sur la route, je suis parti tôt, donc arrivé aussi tôt à Langeac. Aussitôt après mon arrivée, Gérard, prudent lui aussi, se gare à côté de moi au pied de l'église. Il fait frisquet, mais je semble moins sensible à cette fraîcheur que mon collègue. Nous retirons nos dossards, ou plutôt nos plaques de guidon. Le cadeau est un sac isolant : très pratique pour le supermarché ou pour conserver au frais les boissons dans le coffre, avec un peu de glace, bien entendu. J'ai hérité du numéro 69 : pas de souci si je mets la plaque à l'envers, mais je suis en droit de la mettre à l'endroit aussi...

Je fais une douzaine de kilomètres d'échauffement avec Gérard. J'ai mis mon kway jaune pour ne pas prendre froid. Revenu à la voiture je décide de laisser mon kway, mais je prends tout de même mes manchettes que je pourrai rabaisser si j'ai trop chaud pendant la course. Denis Ba. sera au départ du 110 km. Nous nous rendons sur la ligne de départ. Nous y arrivons tôt, mais comme il y aura presque 30 minutes de retard la température aura le temps de prendre 3°C avant le coup de feu.

C'est donc un peloton de plus de 170 participants qui va s'élancer dans les rues de Langeac. Je sais qu'il va falloir gérer sa position avant le pont de Lavoûte-Chilhac, afin d'être bien positionné au pied de la bosse. Mais dès le premier rond-point je me retrouve coincé sur la droite alors que de nombreux concurrents coupent par la gauche, malgré la circulation et une voiture en face. Carton rouge : soit aux organisateurs qui n'ont pas protégé ce carrefour, soit aux concurrents qui ont pris le rond-point à l'envers. Plus loin on se méfie d'un chien qui court sur la droite de la route et tente de traverser devant les coureurs. On freine de nouveau fort sur la droite. Je relance et un nouveau chien crée le danger. Nouveau coup de frein. Je dois encore faire un effort pour ne pas sauter avant le village. Je coince sur le pont, ayant oublié de changer de vitesse.

Je me dis que je vais revenir dans la montée, mais je n'arrive pas à passer la vitesse supérieure. Je me cale dans un petit groupe de 4 coureurs. Nous revenons sur un groupe plus conséquent, mais il est difficile de faire la jonction. Je prends un relais, mais ça coince. C'est alors que j'entends la voix de Gérard qui m'a rejoint. Il me dit de tenir. Le rythme cardiaque s'avère très élevé pour moi : l'analyse montrera qu'il est resté entre 170 et 183 (le maxi du jour) pendant près de 4 kilomètres... Mais nous allons recoller au groupe de Philippe M. qui m'a battu sur l'Antonin Magne, mais que j'avais battu sur les Copains, puis lors de la Lily Bergaud. Gérard m'a l'air d'avoir une forme extraordinaire (en tout cas c'est ce que je me dis pour me remonter le moral).

Après une longue descente nous nous regroupons sur le plat. La vitesse n'est pas élevée, ce qui me permet de récupérer, mais ce n'est pas bon pour revenir sur l'avant de la course... Une longue zone avec vent de côté va être piégeuse. Le gars devant moi va laisser un trou et je fais un gros effort pour recoller. Derrière moi il y a une petite cassure. Mais ensuite avec le vent de dos tout le monde va revenir. Jo de Sauxillanges me passe. A ce moment je pense qu'il est sur le 110 km. Il roule fort sur le plat et surtout dans les descentes, mais je me venge dans les bosses. Il est vrai qu'en faisant à peu près le double de mon poids il a un petit handicap naturel.

Après Langeac une petite montée me démontre que les jambes sont meilleures qu'au départ. Un énorme groupe nous dépasse alors : ce sont les costauds du 110 qui sont partis à l'heure. Je trouve que ce n'est pas génial ce mélange à ce moment de la course : carton jaune. Je décide d'attaquer la longue côte du jour à mon rythme, puis d'accélérer ensuite. Gérard lâche dès le début, mais il m'a impressionné jusque là ! Je reviens ensuite sur le groupe de Philippe, que je passe dans un pourcentage plus fort. Puis je rejoins, puis dépasse Michel de Sauxillanges. Tony de l'USPI est encore devant : il monte très bien et il va me servir de point de mire. Un gars me double, calé derrière une voiture ! Opportunité ? Triche ? Difficile de savoir. Je dépasse Tony au sommet de la bosse, mais il fait la descente à fond alors que je bois.

Plus loin je dépasse Henri de Nantes que je n'avais pas pu suivre lors de l'Antonin Magne. Il a 70 ans. Malgré mon sprint en sommet de côte je ne vais pas réussir à rejoindre un petit groupe. Comme Henri et un autre me rejoignent alors, je fais la descente dans leurs roues. A Saugues nous sommes à une centaine de mètres du groupe. J'espère que l'on va recoller. J'ai une frayeur vers le ravitaillement, car Tony qui hésitais coupe juste devant notre groupe pour se ravitailler. Il me dira à l'arrivée ne pas avoir vu quand je l'ai doublé. Eric de Sauxillanges repart. Le deuxième gars file sur le 110. Michel de Sauxillanges dépassé dans la bosse de Saugues me dira qu'il s'est trompé en suivant un groupe qui faisait le 110. Je transforme en carton rouge le carton jaune décerné tout à l'heure pour ce mélange du 110 avec le 141. A l'arrivée Henri sera classé 8ème à 35 km/h de moyenne, mais il signalera son erreur (merci pour son honnêteté). Un gars des Copains fera le contraire en ajoutant la boucle de 20 km aux 110 km de son parcours.

Nous rejoignons le groupe après un bel effort. Plus loin Eric va sauter, puis Henri laisse un trou que je n'arriverai pas à combler, malgré mon insistance pendant quelques kilomètres, face au vent. Je n'ai pas réussi à tenir dans la roue d'un gars qui revenait fort. L'épouse de Gérard d'Aigueperse m'encourage. Je décide de faire un arrêt ravitaillement au sommet d'une bosse, car j'ai vu Henri au milieu et un groupe au pied. J'avale un verre et croque quelques carrés de chocolat. Puis nous nous regroupons et Philippe mène le groupe face au vent. Il sera impressionnant jusqu'à Langeac. Jamais je ne pourrai prendre un relais. M'accrocher dans les roues sera déjà une réussite.

Je vais même sauter dans une descente avant Auvers. Je gère dans le vent en me disant que si j'appuie fort dans la rampe avant le village je devrais recoller. Je rejoins 3 gars du 110 et leur dits que ça va passer ou casser. Et ça va passer sur le grand plateau. Je recolle sur Henri, puis sur Philippe après un sprint, dépassant Lucien d'Aurillac et ses caméras. Je me sens mieux dans les roues et me dis que si tout se passe bien je vais terminer avec ce groupe. Je réussis à tenir dans la longue descente de Ferrussac, puis sur le plat jusqu'à Langeac. Je me fais piéger par un gars d'Ecolo Vélo après le dernier rond-point et vois partir le groupe. Je n'en repasserai que deux avant l'arrivée. C'est Henri qui a gagné ce sprint... Philippe aurait largement mérité la victoire de notre petit groupe.

Pour les amateurs de statistiques, la moyenne au cardio sera de 146 avec un maxi à 183. Mon GPS indiquera 3500 kcal. Mes bidons montreront que j'ai bu moins d'un litre... Il faut que je boive plus sur le vélo. Mais je n'ai pas eu de souci musculaire, de crampes, ni de contractures... Il est vrai qu'avec une température moyenne de 18°C et une performance moyenne je n'ai pas trop puisé dans les réserves. Je suis 93ème sur 156 classés, mais seulement 25ème sur 42 des 50-59 ans : une belle déception, malgré mon brevet d'or. Gérard et Denis auront aussi leur brevet d'or.

Je reprends des forces lors du repas, puis j'assiste à la longue remise des prix. L'occasion de voir Laurent Brochard et de revoir Philippe Geneste (mon ancien vélociste quand j'étais à Vichy).

Le WE prochain ce sera la Sanfloraine.

La Pierre Chany 2016
La Pierre Chany 2016
La Pierre Chany 2016
La Pierre Chany 2016
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31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 18:14

Mon deuxième CLM de l'année se profilant à l'horizon, j'ai décidé de faire de la bosse le mercredi 27 juillet. Ce sera un circuit passant par le col de la Nugère, Rochefort-Montagne, le col du Guéry via la vallée, la Croix-Morand (où j'ai mis du rythme en essayant de rattraper un gars qui montait fort), la Croix Saint-Robert, Le Mont-Dore, de nouveau le col du Guéry, puis le col de la Ventouse, Manson et Durtol. 2240 m de dénivelé sur 137 km à 25 km/h au compteur. FC moyenne à 120, beaucoup moins que pour la Lily Bergaud à 151 pulsations par minute. J'avais mis le prolongateur, testé dans les 3 à 4 % de montée. Pas de souci dans ces faibles pourcentages.

Samedi je rejoins mes collègues du club à 8 h pour une petite sortie. J'ai pensé à économiser mes forces, malgré le dénivelé concocté par Bruno... Mais les montées de Gimeaux à Rouzat, puis de Combronde aux Jouffreys, puis de Fénérol, de Bègues et enfin de Saint-Agoulin, sans compter celle de Blanzat à Durtol pour terminer, m'ont peut-être un peu usé les jambes avant la course du lendemain. D'autant plus que ça a roulé fort sous la pluie dans la plaine. J'ai même eu mal aux yeux, ne sachant pas si c'est à cause de la sueur dans les yeux ou de la pollution de la route sous forme d'une mousse blanche... J'ai eu bon nez de rentrer via Ladoux, évitant ainsi un orage violent sur Clermont. 1450 m de dénivelé sur 131 km. FC moyenne à 121. Cool. J'avais joué du Kway alternatif (mis-ôté-remis-ôté de nouveau, puis remis) gonflé à l'hélium, comme l'ont fait remarquer mes collègues.

Le 31 juillet j'arrive à Tauves sur une route sèche. Je me dis que le temps va être moins maussade que prévu. J'avais envisagé une longue sortie d'échauffement, d'autant plus que mon départ est vers 10 heures. Mais à peine arrivé il s'est mis à pleuvoir assez fort. Du coup j'ai laissé le vélo dans la voiture. Les spécialistes s'échauffent sur home-trainer. Je fais tout de même 13 km sous la pluie, dont les 5 premiers kilomètres du CLM. Le Kway est bien utile, mais en configuration course je devrai l'enlever, sinon il fera trop chaud.

Je pars après 10 heures et je vais tenir assis avec mon prolongateur jusqu'au pied de la bosse après la Tour d'Auvergne, soit une dizaine de kilomètres. J'ai eu l'impression de bien rouler par rapport à l'an passé. Le concurrent parti derrière moi va me doubler à ce moment, ce qui va un peu me casser le moral. J'ai préféré gérer et ne pas me mettre dans le rouge, les cinq derniers kilomètres étant très pentus. Le prolongateur ne m'a plus trop servi ensuite, et m'a plutôt désavantagé dans les pourcentages. Résultat : le temps gagné au début a été perdu sur la fin. Et je réalise la même moyenne que l'an dernier (en fait supérieure de 0,02 km/h), mais 46 secondes de plus, car la distance était plus longue au départ. Alain de Tourtoule va me battre de 13 secondes. Il n'avait pas de prolongateur, mais je lui ai repris 3 secondes dans la deuxième partie tout de même. Comme quoi il faut que je progresse encore sur les faibles pourcentages...

19ème sur 38 au scratch et 4ème de ma catégorie (sur 5 !), L'an dernier j'avais fait 41ème sur 62 au départ. A noter que Jo de Sauxillanges est derrière moi cette fois. Je l'ai même battu au pointage intermédiaire. Il est vrai que 10 kg de plus par rapport à l'an dernier, ça change tout.

J'ai profité de l'après-midi pour faire un tour vers Avèze, Messeix, Larodde, La Tour d'Auvergne, puis Tauves. Au total de la journée, 1800 m de dénivelé sur 110 km. La FC moyenne a été de 153 pendant le CLM avec un maxi à 163.

Le mardi 2 août j'ai fait mes 200 km du mois sur le mulet, en allant jusqu'au Montet, puis Châtel-de Neuvre où j'ai dégusté une quiche au poulet et curry délicieuse : je vous conseille la boulangerie vers la route de Tréban. Donc 1800 m de dénivelé (les routes de l'Allier sont bosselées) pour 223 km. FC moyenne de 107 seulement, car j'ai roulé cool à 26,6 km/h. A noter une température maxi de 36°C au GPS. A l'arrivée j'avais tout de même laissé 2,2 kg (dans la moyenne sur une telle distance), mais seulement 200 g de perte de poids réel selon mon GPS, le reste étant de l'eau.

CLM Tauves - Chastreix Sancy 2016
CLM Tauves - Chastreix Sancy 2016
CLM Tauves - Chastreix Sancy 2016
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CLM Tauves - Chastreix Sancy 2016
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24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 17:50

Le 23 juillet j'ai fait une petite sortie de 155 km à 28 km/h sur mon mulet équipé de ses prolongateurs. Quelques averses au départ, non signalées par la météo. J'ai profité de cette sortie pour découvrir la nouvelle route entre Saint-Yorre et Serbannes. J'hésitais encore à faire la course du dimanche vers Lamontgie. Mais comme le départ était vers 16 h, qu'il risquait même de pleuvoir, j'ai décidé d'être raisonnable et de me rabattre sur la concentration.

Dimanche 24 juillet je rejoins le départ à Mozac. Bruno, Christian et Thierry arrivent vers 8 h. Comme ils ne pourront pas être rentrés vers midi, ils décident de ne pas aller à la concentration. Nous décidons d'aller vers la Beauté. Avant Ceyssat la route est effondrée. Mais nous décidons de passer tout de même, le vélo sur l'épaule et la boue sous les chaussures. Un nettoyage des cales en guise de récompense pour notre témérité. Christian s'aperçoit qu'il a perdu sa sacoche de selle. Comme je suis concentré sur la concentration, je décide de les abandonner et file vers Cunlhat où m'attend un bon casse-croûte vers 11h30, au bout de 95 km à mon compteur.

Il y a peu de participants semble-t-il. Un gars d'Angers se ravitaille en même temps que moi. Je discute un peu, remplis mon bidon et repars, bien repu, mais sans peur de ce qui m'attend car j'ai prévu de faire mes 200 km du mois ce jour en rejoignant Ris-Gare à un train d'enfer. A l'arrivée j'en aurai 210 avec 1840 m de dénivelé, en terminant par la côte de Châteaugay bien sûr, pour tester mes jambes.

Concentration des Belvédères à Cunlhat
Concentration des Belvédères à Cunlhat
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