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15 janvier 2023 7 15 /01 /janvier /2023 11:27

Que 2023 soit l'occasion de réaliser ses objectifs et de maintenir sa santé au plus haut niveau.

Avec énergie, je veux dire celle qui nous permet de recharger nos batteries, de plus en plus nécessaires pour avancer, changer les vitesses, s'éclairer, voire s'orienter ; mais aussi celle de nos muscles bien entretenus.

Bonne année 2023 avec l'énergie
Bonne année 2023 avec l'énergie

2022 fut pour moi une année moyenne en kilomètres avec seulement 11 456 km, en 72 sorties de 159 km en moyenne. Rien de remarquable à noter dans le total, si ce n'est qu'en additionnant le 5 et le 6 on retrouve le 11 du début. La somme des quatre uns redonne le milieu. En quatrain !

Les deux points forts de 2022 furent la Flèche Vélocio et le BRM de 400 km.

Quelques concentrations ou randonnées diverses, ainsi que des sorties avec le club ou en solitaire m'ont permis de maintenir la forme durant l'année.

A noter que dans la lignée du Dodécaudax, j'ai assuré au moins un 200 km chaque mois de 2022. Dont le 210 km du 24 décembre, qui pourtant a failli mal se terminer : du côté de Maringues un véhicule oubliait de me laisser la priorité à un cédez-le-passage, alors qu'il arrivait lentement sur ma droite ; ce qui m'a surpris. J'ai réussi à l'éviter de justesse en tournant le guidon sur la gauche et la conductrice m'a alors vu et s'est arrêtée. Si j'avais lu la plaque avant, je me serais méfié. En effet les lettres étaient DV, comme Dangereux Véhicule, et HE, comme Hôpital Express.

Il faut toujours rester vigilant à vélo, même avec la lumière et le gilet jaune.

Quelques graphiques pour résumer mon année, et l'historique depuis 2005. A noter que je n'ai pas roulé pendant 25 jours du 27 novembre au 21 décembre. Ce qui ne m'était pas arrivé depuis le tout début des années 2000. Alors la reprise s'avère un peu difficile, même si je fais de longues sorties. Mais la vitesse est moindre...

Bonne année 2023 avec l'énergie
Bonne année 2023 avec l'énergie
Bonne année 2023 avec l'énergie
Bonne année 2023 avec l'énergie
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22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 17:28
A partir d'une de mes photos, finaliste du concours 2020-2021 du magazine Photo

A partir d'une de mes photos, finaliste du concours 2020-2021 du magazine Photo

Mon année 2021 s'est terminée tranquillement avec 63 sorties pour un total de 12 345 km. Les matheux en auront vite déduit que ça fait environ 196 km la sortie. En fait 46 sorties de plus de 200 km, la plus longue étant seulement de 257 km lors du brevet de 200 km, un peu rallongé. Le plus difficile fut, lors de ma dernière sortie, de tomber (sans chuter) sur 133 km, afin d'atteindre cette suite des cinq premiers chiffres (ou des six premiers pour ceux qui pensent que le zéro est le premier chiffre). 012 345, pas mal non plus, un total de km à six chiffres... Plus facile bien sûr quand le premier est un zéro.

Aucune compétition. Un brevet de 200 km, le grand parcours de la Volcane et la concentration à Artonne. Sinon beaucoup de sorties en solitaire, sans faire de vers. Et souvent sans contact avec qui que ce soit, même quand il a fallu tourner en rond dans un rayon de 10 km. Le 24 avril j'ai même réalisé 206 km avec 3251 m de dénivelé dans ce rayon de 10 km, le tout en 9 h, en découvrant quelques belles montées inédites, avec de bons pourcentages.

Et avec une tentative de flèche dont je joins le récit, mis en page par Evelyne qui réalise un travail considérable et de niveau professionnel pour la revue annuelle de notre club. Revue intitulée "La Chaîne", comme dans beaucoup de clubs je pense.

 

Bonne année 2022, amis cyclistes (ou non)
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27 janvier 2021 3 27 /01 /janvier /2021 05:55

Je profite d'un instant de calme pour vous souhaiter une bien meilleure année 2021 que 2020, particulièrement pour les voyageuses, voyageurs, les travailleuses, travailleurs et les sportives, sportifs lésés par les restrictions diverses imposées par les instances légitimes, ou pas !

Je communiquerai bientôt ici un article relatant le trophée des grimpeurs GOODICOM 2020, au cours duquel j'ai effectué une lente remontée jusqu'à la deuxième place de la catégorie des 60-69 ans, en participant aux neuf grimpées du challenge.

J'ai quand même pu réaliser quelques longues sorties sur le second semestre, en terminant l'année sur quatre sorties de plus de 200 km après le 15 décembre. Et j'ai fait mes trois premières sorties de 2021 (203 + 203 + 205 = 611 km), dont la toute première dès le 1er janvier (mon record pour ce jour si particulier). Les températures moyennes ont été de 1°C, -1°C et 0°C... La troisième s'est terminée sous la neige, après un passage à -5°C le matin. Dans ces conditions il faut apprendre à manger un peu de glace dans le bidon.

Globalement j'ai réalisé environ 10 000 km sur l'année, en ne comptabilisant que les sorties hors contraintes bien sûr, ni le vélo d'appartement.

Bien que j'aie eu beaucoup de symptômes de la Covid, surtout en mars, mais aussi en octobre avec une grosse fatigue, je n'ai pas eu d'anticorps détectés lors de l'analyse de sang fin novembre. Donc c'était autre chose ! D'ailleurs les cyclistes sont résistants et c'est pourquoi on leur a demandé de tourner en rond sur un kilomètre afin qu'ils aient plus de chances de respirer les virus rejetés par les piétons marchant sur la route. Voire de se casser la figure pour mon cercle, entre bosses, descentes, virages et intersections dangereuses. Alors que sur 200 km dans la campagne, sans croiser personne, le risque de transmettre ou récupérer le virus est négligeable. De plus c'est meilleur pour la santé en faisant fondre les graisses.

Bref, Dieu (pour ceux qui y croient) ou l'instinct de survie collectif (visant à réduire la surpopulation) ont décidé de sévir. Soyons rassurés, ce virus au nom barbare de SARS-CoV-2, mutant comme tout virus, n'a pas intérêt à éliminer tous ceux qui lui permettent de se reproduire : c'est son instinct de survie qui va nous sauver. Mais restons prudents tout de même. Dans mon article futur vous trouverez quelques pratiques afin que le virus ne vienne pas sur vous, mais plutôt vers votre voisin. Mais j'en réserve la primeur à mes collègues du club dans la revue qui va sortir en février. Suspense !

Et une nouvelle fois bonne année et bonne santé.

André

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17 mai 2020 7 17 /05 /mai /2020 19:01

Amis cyclistes, bonjour.

C'est après une longue interruption que je reprends la plume.

Après une trêve hivernale de deux jours, j'avais repris la saison par une sortie de 201 km dès le 2 janvier. Puis j'allais enchaîner uniquement des sorties de plus de 200 km, sauf lors de la concentration à Saint-Ignat en terminant sous la pluie après une courte sortie de 134 km.

Le 14 mars je réalisais mon épreuve du Dodécaudax de mars par une balade de 255 km. 2638 km en seulement 12 sorties, je n'avais jamais réalisé un début de saison avec une telle moyenne de kilomètres par sortie.

12 sorties du 2/1 au 14/3 2020

12 sorties du 2/1 au 14/3 2020

Puis survint le confinement dès le 17 mars à midi, pour la Saint-Patrice. Et ce ne fut pas triste... Adieu Flèche et autres randonnées ou compétitions. Repos quasi obligatoire. Heureusement nous avions une heure par jour pour marcher ou courir, et dans un rayon d'un kilomètre. Pour le vélo, selon le décret ou selon les interprétations diverses de celle-ci, nous n'avions pas le droit, comme je l'ai longtemps cru, ou nous l'avions, comme j'ai fini par le comprendre le 22 avril...

Après un arrêt un peu brutal, et voyant venir le danger (les spécialistes vous diront que l'on n'arrête pas le sport sans risque), je me suis mis au vélo d'appartement, que j'ai vite cassé en appuyant trop fort, ou trop vite, sur les pédales. J'ai compensé par des montées de marches (environ 45 par série) et en moyenne 10 séries consécutives. Entre temps j'ai réussi à rafistoler le vélo, et grâce aux exercices divers proposés par le magazine Le Cycle, j'ai retrouvé une certaine motivation.

Mon cercle d'activité physique, pour 1 h maximum par jour.

Mon cercle d'activité physique, pour 1 h maximum par jour.

J'ai aussi effectué une sortie en courant à pied, avec mon GPS de vélo, tenu à la main.

Puis j'ai découvert le vélo hamster. Avec une boucle comportant deux courtes bosses, avec déchaussement obligatoire pour tourner sans risque, soit environ 150 m le tour, et une boucle d'environ 40 m, à géométrie variable selon la disposition des voitures dans la cour. Le 13/4 j'ai réalisé 30 km en 2 h 12 en dépensant 900 kcal avec environ 400 m de dénivelé et à la vitesse extraordinaire, pour ne pas dire faramineuse, de 13,6 km/h. Le tout sans sortir de la copropriété. J'ai récidivé le 15/4 en accomplissant 32 km en 2 h 12 aussi, avec 700 kcal, car moins de dénivelé.

A gauche les 12 sorties de début d'année, avec la sortie hamster du 13/4 en comparaison. Il est possible de calculer le nombre de tours en analysant la courbe d'altitude en dessous du graphique de mon parcours...

A gauche les 12 sorties de début d'année, avec la sortie hamster du 13/4 en comparaison. Il est possible de calculer le nombre de tours en analysant la courbe d'altitude en dessous du graphique de mon parcours...

Le 22 avril, je me suis lancé dans la sortie peut-être la plus idiote depuis ma naissance. Tellement idiote que mon GPS n'a pas supporté, ainsi que le pneu arrière qui s'est bien usé sur l'un des flans. Dès 7 h 15 je me suis échauffé en tournant dans la cour, puis à 8 h je me suis échappé avec mon attestation horodatée et signée dans la poche pour tourner dans mon kilomètre, sans zone de plat bien sûr. En revenant à 9 h, quelqu'un qui courait m'a dit que c'était interdit, et je lui ai dit qu'il avait faux, comme allait le montrer le Conseil d'Etat ensuite. Puis, mon heure hors copropriété écoulée, je me suis mis à tourner sur la boucle de 40 m de circonférence, en variant sur la boucle de 200 m de temps à autre, afin de ne pas m'endormir. Je me suis arrêté environ deux fois pour me ravitailler et bien boire.

A priori je pouvais aller jusqu'à 200 km avant la nuit, mais deux erreurs d'inattention, rattrapées de justesse m'ont remis sur le droit chemin. Lorsque mon compteur de vélo m'a indiqué 150 km, j'ai mis pied à terre, vers 17 h 30. Il aurait été idiot de se prendre une porte de garage ou une voiture ! Le lendemain je ne savais pas où je n'avais pas mal, des pieds aux mains en passant par les jambes et les bras... Mais j'étais rassuré. 150 km en 9 h 44 sur le vélo, à 15,41 km/h et environ 823 m de dénivelé.

La boucle de 20 km et la zone pour hamster en jaune (le GPS a bien paniqué...)
La boucle de 20 km et la zone pour hamster en jaune (le GPS a bien paniqué...)

La boucle de 20 km et la zone pour hamster en jaune (le GPS a bien paniqué...)

Le 3 mai et le 4 mai, j'ai de nouveau tourné dans le rayon de 1 km, en réalisant 20 km pour 500 m de dénivelé, puis 21 km et 541 m de dénivelé. Bien plus agréable que le hamster, surtout qu'il n'y avait pratiquement pas de voitures. La moyenne n'est pas élevée, mais il y a des virages, des intersections et des feux.

Saison bien lancée, confinement, puis saison bien relancée..
Saison bien lancée, confinement, puis saison bien relancée..

La fin du confinement étant annoncée pour le 11 mai, j'ai profité des 3 jours précédents pour monter en rythme dans mon cercle en 1 h.

Le 8, 22 km avec 554 m de dénivelé.

Le 9, 23 km avec 543 m de dénivelé.

Le 10, 26 km avec 596 m de dénivelé, en utilisant une sous-boucle permettant de limiter les ralentissements et autorisant à mettre de la puissance... Avec la circulation automobile future, ce ne sera plus possible de refaire ce circuit à cette vitesse... Le confinement a ses avantages parfois.

La forme semble là...
La forme semble là...
La forme semble là...
La forme semble là...
La forme semble là...

La forme semble là...

Avant ce 16 mai, jour de ma reprise sérieuse, je me suis reposé, bien occupé par le remplacement de mon réfrigérateur donnant des signes de fatigues.

Après avoir reçu le message de mon président et les fortes recommandations de la Fédération conseillant de faire comme pendant l'hiver (véridique), étant donnée ma saison hivernale, je me suis donné comme objectif une centaine de kilomètres le matin, puis une sortie l'après-midi si j'étais encore bien.

Je suis parti à 8 h 7 de chez moi samedi matin, voulant tourner dans la plaine. Mais vu le vent du nord, j'ai pris la direction du Cratère, puis le col de la Nugère. En roulant cool j'avais de très bonnes jambes, ma moyenne de 19,8 km/h en haut de la Nugère confirmant ma forme. C'est ainsi que je me suis retrouvé à Châteauneuf-les-Bains. Pas de de kayaks sur la Sioule cette année... J'ai alors testé mon rythme dans la montée vers Blot-l'Eglise avec des passages à 10 %. J'ai rajouté la montée de Charbonnières-les-Vieilles, puis Tazenat, la Léchère. J'ai passé un cycliste en coup de vent, favorable, dans la montée vers Charbonnières-les-Varennes. Le coeur est monté à 174 juste avant Paugnat, mais redescendu très vite à 120.

Au Cratère j'avais plus de 1500 m de dénivelé en 85 km... J'ai alors opté pour de la plaine. Le vent fort de face m'a fait appuyer sur les pédales jusqu'à Pessat-Villeneuve. Ensuite le retour vers Clermont fut facile, mais rapide. Chez moi j'avais 150 km et 1760 m de dénivelé, le GPS et le compteur de vélo étant cohérents à 5 m près...

Après une pause repas de 45 min, je suis reparti vers 15 h en direction du nord via Volvic et Châtel-Guyon. Un peu à l'abri du vent dans les bosses, j'ai un peu plus souffert jusqu'à l'intersection de la route de Randan après Effiat. Mais ensuite j'ai pu déguster le vent favorable, sans exagérer trop tout de même. Je suis arrivé vers 19 h 30 chez moi, au bout de 112 km l'après-midi.

Avec 262 km accomplis, ma plus grande sortie de l'année, à 25,1 km/h au compteur et 2550 m de dénivelé tout de même, j'avais largement de quoi être satisfait de ma reprise.

Ce matin j'avais un peu mal au cou et les jambes un peu raides, mais pas de souci.

J'ai mis une grosse puissance pour avaler la bosse avant le Vauriat...

J'ai mis une grosse puissance pour avaler la bosse avant le Vauriat...

J'ai bien pensé à m'écarter quand j'ai dépassé ou croisé des piétons. Avant Maringues une voiture m'a frôlé en me doublant. Comme j'ai montré le poing, la voiture qui suivait a attendu pour passer et s'est largement écartée. Ensuite j'ai eu des canettes brisées sur la piste cyclable (c'est courant). A quand des caméras et des amendes de 1000 Euros aux contrevenants ? Il va falloir se réhabituer à toutes ces incivilités...

A bientôt.

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4 janvier 2020 6 04 /01 /janvier /2020 17:55

Je vous souhaite mes meilleurs vœux de santé, bonheur, vélo (pour les cyclistes) avec l'atteinte des objectifs souhaités bien sûr.

Carte réalisée à partir d'une photo prise vers Langeac début août, après le CLM de Peyra-Taillade.

Carte réalisée à partir d'une photo prise vers Langeac début août, après le CLM de Peyra-Taillade.

et comme des images sont plus parlantes que des paroles (ah ah), voici mon bilan annuel sous forme de graphiques.

Bilan mensuel des kilomètres accomplis en 2019, à vélo bien sûr...

Bilan mensuel des kilomètres accomplis en 2019, à vélo bien sûr...

avec les vitesses et d'autres informations

avec les vitesses et d'autres informations

et en complément un bilan depuis janvier 2005, soit sur une période de 15 ans, avec plus de 200 000 km au total.

et en complément un bilan depuis janvier 2005, soit sur une période de 15 ans, avec plus de 200 000 km au total.

J'espère continuer sur ma lancée en 2020, mais avec certainement moins de kilomètres.

Bon j'ai déjà effectué 201 km le 2 janvier. Soit le premier 200 km de mon 4ème Dodécaudax (il faut réaliser au moins une sortie de 200 km par mois pendant 12 mois consécutifs). A noter que sur mes 15 sorties de novembre et décembre, j'ai réalisé 13 fois plus de 200 km, mais 1 seul compte par mois. Le cumul est interdit, c'est la politique du Dodécaudax.

Une image avec mes 91 sorties de 2019 et une moyenne de 191 km exactement.

Une image avec mes 91 sorties de 2019 et une moyenne de 191 km exactement.

mais les curieux vont encore me demander pourquoi un total de 17 381 km en 2019. Eh bien parce que c'est le produit de 3 nombres premiers assez remarquables.

Le premier est le nombre de jours dans une semaine (les jours de repos comptent bien entendu).

Le second est un nombre qui porte bonheur ou malheur, selon les superstitions.

Le produit de ces deux premiers nombres premiers donne le nombre de sorties de 2019, à savoir 91. J'ai coupé Paris-Brest-Paris en deux, car j'ai dormi quelques heures... Ce qui reste remarquable, c'est qu'en inversant les deux chiffres de ce nombre, on trouve les 2 derniers chiffres de l'année écoulée. En les enlevant on trouve les deux derniers chiffres de l'année qui commence (et même les deux premiers aussi). Voilà qui est magique.

Le troisième correspond au nombre moyen de kilomètres par sortie. Il s'agit du 43ème nombre premier. 43 est lui-même le 14ème nombre premier. Et 14 n'est pas premier, mais c'est tout de même le double du premier nombre premier cité.

En insérant le premier nombre premier entre les deux chiffres du deuxième nombre premier, on trouve les 3 premiers chiffres du nombre total de kilomètres de 2019. Pour trouver les deux derniers chiffres, il faut prendre le produit de ces deux nombres premiers et retrancher leurs positions respectives dans la liste des nombres premiers (à savoir 4, puis 6). Et voilà c'est facile à retenir. D'autant plus que ceci n'a aucun intérêt ! Sauf à faire fonctionner nos neurones bien sûr...

Mais ce qui peut avoir un intérêt économique et écologique, c'est d'arrêter d'écrire le pluriel de km avec un s. Sur les routes ça coûte de la peinture inutile, sur les affichages électroniques ça consomme inutilement de l'énergie. Pour une fois que l'orthographe est écologique, profitons-en !!!

Et encore bonne année 2020

André

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19 octobre 2019 6 19 /10 /octobre /2019 00:00

Bonjour,

La saison des compétitions est terminée pour moi.

Après une montée cool à Lavoûte-Chilhac (43), j'ai obtenu la 3ème place en 50-59 ans pour le classement général du Trophée des Grimpeurs Goodicom, après 10 grimpées, et le beau trophée associé.

J'ai aussi une bonne place en UFOLEP 3 cette année, grâce à mes nombreux CLM. Je suis en attente des résultats définitifs.

Il me reste 2 sorties de 200 km minimum en novembre et en décembre pour réaliser mon 3ème Dodécaudax consécutif.

Je suis très proche des 14 000 km réalisés depuis début d'année. Mon kilométrage en fin d'année va dépendre de la météo...

Tout ça sur deux vélos vendus et entretenus par Michel, vélociste à Riom, qui nous a quittés durant ce triste mois d'octobre. Un rare à me dire "Mon Grand" !

Dimanche dernier j'ai pris quelques photos lors de la Randonnée des Puys organisée par le Mozac Cyclo Club. Vous pouvez les consulter via le lien suivant :

Randonnée des Puys 2019 - Mozac Cyclo Club

A bientôt

André

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 06:32

Amis lecteurs, je reviens sur mon blog afin de relater la réussite de mon objectif cycliste de l'année, à savoir le Paris-Brest-Paris.

Après avoir passé avec succès la suite des brevets de 200, 300, 400 sous la pluie, 600 en solitaire, j'ai obtenu le droit, comme environ 1600 autres Français, de m'aligner sur cette épreuve légendaire. Elle mobilise d'ailleurs tellement d'étranger que pour la première fois le couperet est tombé : il fallait avoir réalisé au moins un brevet qualificatif l'an passé. Mon 400 km de Feurs m'a sauvé !

C'est avec 10220 km dans les jambes depuis le début de l'année que je vais m'élancer depuis Rambouillet en direction de Brest. J'ai plagié l'entraînement de 2015, qui m'avait réussi... Mon temps de 65 h 33 min me paraissait largement améliorable. Mais la météo annonçait un vent défavorable jusqu'à lundi soir, avec potentiellement des averses, et surtout un changement de direction (plutôt nord) pour le retour...

J'avais décidé de dormir si possible une seule fois, ne sachant a priori pas où. J'avais le même vélo qu'en 2015, toujours utilisé pour les épreuves d'endurance. Un petit prolongateur et un porte-bagage arrière avec sacoche Vaude toute neuve étaient les nouveautés. Samedi, sous les nuages et sur un terrain mouillé, j'ai passé le contrôle des vélos avec succès, comme mes 3 collègues Jean-Paul, Patrice et Alain. Globalement en alignant le poids du vélo pré-équipé (11 kg), du sac à dos avec vêtements et autres accessoires (3 kg), sacoche avec nourriture (4 kg), 2 bidons pleins (1,3 kg) et 3 bananes, je devais rajouter pour les bosses environ 20 kg aux 55 kg du participant !

Nous avons ensuite fait le tour des vélos du concours. Tom, participant avec le vélo des cycles Victoire, m'a même reconnu en tant que participant au Trophée des Grimpeurs. Puis nous sommes allés à Dourdan passer la nuit, après avoir dîné, non sans mal, dans un Kebab. La nuit fut bien plus calme pour moi qu'il y a 4 ans. C'est une bonne chose. Je suis allé déjeuner très tôt, retrouvant des participants, dont un Belge avec lequel j'ai échangé.

Puis nous sommes retournés à Rambouillet et c'est sous le déluge que j'ai pris place avec ma voiture. J'ai pris mon plateau repas de midi, vers midi. Ce qui me laissait largement le temps de digérer, partant à 16 h 30. A ma droite se trouvaient des Américains. Ensuite je me suis baladé, discutant de ci de là avec diverses personnes. Puis je suis allé préparer mon vélo pour le grand départ. Le plus difficile fut de trouver comment fixer la puce. Après diverses idées, je décidai de la fixer contre la tige de selle en m'appuyant sur la petite sacoche qui contiendrait des pâtes de fruit. Laquelle sacoche j'ai rigidifiée avec des attaches velcro. Et ce fut une très bonne idée, car je n'ai eu aucun souci de toute l'épreuve.

Environ une heure avant le départ je me suis retrouvé dans le sas C. Nous étions bien entassés, mais ça restait raisonnable pour moi. J'avais pensé à prendre une petite bouteille d'eau de 50 cl, que je buvais régulièrement... Puis nous sommes passés au stand tampons. Enfin devant le portique du départ. Agnès, Françoise (accompagnatrices de Jean-Paul), Jean-Paul, Alain et Patrice étaient là pour m'immortaliser avant le départ. Certes je partais le premier, mais je savais que j'arriverai des heures derrière Jean-Paul. Normal, car c'est un grand rouleur équipé d'un vélo léger et avec assistance.

Dès le départ je peine à enclencher ma cale gauche, ce qui laisse un trou que je vais combler dans un premier effort inutile. Nous gros groupe part déjà devant et je me retrouve dans un second groupe. Mais il faut relancer. Quand je me mets en danseuse le vélo tangue un peu, car je ne suis pas encore habitué au poids de la sacoche arrière. Bon il va falloir faire attention. Dans chaque bosse le groupe s'amenuise. Je monte bien, mais je me dis que je dois dépenser de l'énergie par rapport à ceux qui n'ont pas de bagages.

Arrive un lieu-dit nommé "La butte d'Auvergne". Il y a une bosse et je suis dernier du groupe, et là je bute, moi l'Auvergnat, dans la difficulté. Je me retrouve seul face à un vent très fort en haut. Je vois le groupe s'éloigner inexorablement. Nous allons nous retrouver au bout d'un moment à trois, mais les deux autres prennent des relais moins rapides. Je dois mener. Puis dans une bosse très dure je tente de rejoindre le groupe en montant à bloc. Mais elle est trop courte et là c'est définitivement fini. Je vais m'arrêter au km 70 afin de faire un besoin et de manger un peu.

En arrivant à Mortagne vers 21 h je ne me sens pas trop mal et je monte bien la côte. Plein d'eau, photo, ravitaillement personnel, et je repars, équipé pour une longue nuit blanche sur le vélo. Je finis par trouver un groupe que j'arrive à suivre, à savoir le troisième peloton du sas D, parti 15 min après moi. Ca fait du bien de profiter de l'aspiration. Dans un village quelques gouttes de pluie provoquent l'arrêt des pessimistes, et surtout un trou avec ce peloton... Malgré plusieurs tentatives, je ne pourrai pas recoller. Maintenant j'ai les jambes lourdes, mal sous le pied droit, sous le métatarse et je ressens même des douleurs au niveau du rein droit. Là je redoute le pire.

Dorénavant je vais rouler seul dans la nuit jusqu'à Villaines la Juhel, trouvant désespérément long ce que je n'avais pas vu passer il y a quatre ans. Interminable, je ressasse des idées noires. Rien ne va. Quel truc de fou. Je sais que je n'irai pas au bout. Il faut faire demi-tour . En allant au contrôle j'ai très mal sous le pied. Bon au moins un tampon. Je bois et remplis mon bidon. Je prends le temps de manger. Je me dis alors que j'ai 80 h pour faire le tour, qu'il y a l'assistance, ... Bon je vais tenter d'aller vers Fougères. Dès la sortie du village je suis doublé. En gros je vais trouver deux sortes de cyclistes par la suite, ceux que je double, très rares, et ceux que je n'arrive pas à suivre.

Je cherche la manière de réduire mon mal de pied. La solution la plus efficace s'avère de ne pas appuyer, mais uniquement tirer, tout en desserrant un peu la velcro. L'alerte côté rein ne se reproduira plus. Je monte bien la longue côte, en danseuse, relançant même sur la fin. Ensuite je vais tout de même faire le yoyo avec différents petits groupes. J'apprécie grandement l'arrivée à Fougères.

Quand je repars je suis doublé par un couple de Suisses. Je décide de prendre mon temps, d'autant plus que le jour va bien finir par se lever maintenant. J'essaie de trouver le rythme. Mais j'ai toujours le sentiment d'être sur le mauvais développement. Je me retrouve finalement dans un petit groupe, ce qui est bien agréable face au vent. Dans Dingé il y a une bosse courte et je l'avale d'un trait avec facilité. Surprise : ça y est je fonctionne enfin. Bonne nouvelle. Tinténiac m'accueille. Nouveau contrôle. Ravitaillement.

Maintenant me voilà en direction de Loudéac, via Quédillac. Le vent est très fort de face, sauf dans les côtes qui nous abritent. Je roule avec des Allemands au début, qui hélas s'arrêtent. Il va falloir souffrir jusqu'à Quédillac : c'est pas le pied, ou plutôt si, c'est bien le pied qui me fait mal.

A Quédillac on nous demande de nous arrêter car un camion manoeuvre. J'en profite pour photographier et manger un peu. Puis je repars seul vers Loudéac. Au début pas trop mal dans les bosses, mais la galère dans les longues lignes droites face au vent. Et dire que je ne vais pas l'avoir dans le dos au retour... Je me dis que j'aurais mieux fait de partir le lundi matin. Du délire, car je crois bien que ce sera pire pour eux... Je suis content d'arriver à Loudéac, une heure et demi après Jean-Paul qui en fait m'a dépassé à Mortagne. Je mange un poulet-riz qui devrait me revigorer et surtout je me repose bien.

Après Loudéac je gère les côtes difficiles. Je double des vélos carénés dans les bosses et ils me repassent dans les descentes. Avec les paysages ceci remet du baume au coeur. Dans la longue montée vers Merléac je suis de nouveau dans le dur, petit plateau. Je me dis même que je vais finir par marcher à côté du vélo. Le pire moment de ce périple, je crois.

Avant Saint-Nicolas du Pelem je me retrouve dans un groupe, qui me lâche sur le plat et auquel je recolle dès que ça remonte. J'avale la bosse avant le contrôle secret, découvert à la dernière minute, car secret ! Du coup je me ravitaille bien et je fais en sorte de repartir avec un groupe. Lequel me larguera juste après Plouvenez-Quintin. Je vais gérer la suite tant bien que mal. Je me dis que grâce à mon foulard devant la bouche de temps en temps, j'ai évité le hoquet qui m'avait tant fait souffrir jusqu'à Brest il y a 4 ans. Mais bon j'aurais dû mieux gérer les alertes préalables concernant mon pied, mises sous le compte de la chaleur. 

Arrivé à Carhaix je passe le contrôle. Je me ravitaille bien. Jean-Paul m'a repris encore une heure, c'est dire que j'ai traîné ma peine... Bon heureusement que je ne le savais pas à ce moment. Et là, vu la force du vent, le profil de l'étape et surtout mon pied, j'ai envisagé sérieusement de rentrer avec le vent de dos, par le chemin le plus court.

Mais non, je n'ai pas le droit de faire ça à mon club, d'autant plus que ma douleur ne met pas en péril ma santé futur : ce n'est pas une articulation importante, ni une tendinite. Il faut encore serrer les dents, bien penser à ne pas appuyer du pied droit, même si une douleur commence à poindre sur le dessus de la cuisse droite. Cool. Et peut-être que la météo s'est trompée... Bref on y va voir le port de Brest. Allez un dernier effort.

Du coup je prends la bonne direction, ayant rapidement la chance de me retrouver dans un petit groupe, que j'ai remis sur la bonne route à une intersection, car ils prenaient la route du retour... Là j'ai réussi à suivre et à retrouver de la vélocité, de la facilité, en fait à l'abri du vent. Je suis resté avec ce groupe jusqu'au retour vers la route principale. Puis je suis parti seul vers Sizun dans la descente. Que ça fait du bien. Plus loin mon GPS m'a annoncé la panne de batterie, puis s'est arrêté. Bon je n'aurai pas le parcours total, d'autant plus que j'avais aussi oublié de le redémarrer à Mortagne.

Plus loin je me suis retrouvé avec un gars avec lequel j'ai discuté, puis d'autres cyclistes que j'ai dû laisser partir en mettant en marche ma lampe dynamo. Le peu d'écart de puissance a suffi... De nouveau seul j'ai profité de la tombée de la nuit. Dans la longue descente vers le pont j'ai vu le soleil qui se couchait à travers les haubans. Pas le courage de m'arrêter ici et remonter faire la photo... Par contre je me suis arrêté sur le pont pour immortaliser ce moment de plaisir. Puis je suis remonté tranquillement pour rejoindre le contrôle vers 22 h. Plus question de faire demi-tour. Mon compteur de vélo indique 619 km à 23,67 km/h pour une durée sur le vélo de 26 h et 7 min. Soit environ 3 h 30 d'arrêt.

Je vais me doucher, dîner et dormir ici à Brest. Le lendemain sera sans doute un autre jour. Je décide un réveil à 4 h du matin, réglé sur mon cycle du sommeil. J'apprécie grandement la douche. Je profite bien du dîner, avec crudités, oeufs, poulet-pâtes et yaourt. Je ne sais pas à quelle heure exacte j'ai dormi, mais j'ai bien dormi. Sur cette étape Jean-Paul ne m'a pas repris de temps.

J'entends du bruit et je me réveille : le second occupant de ma chambre arrive. Je demande l'heure. Il est 4 heures l'heure prévue pour mon réveil. Je quitte la chambre et passe par les toilettes. J'en profite pour remettre le cuissard de la veille avec une pommade. Je ne suis pas blessé cette année. Je rejoins mon vélo, l'ayant repéré par la protection de selle orangée, car il me semble qu'il a été déplacé, à moins qu'ils n'aient rajouté des barrières. Je mange un peu et me fais un café-chicorée froid. J'ai mis le collant et je suis bien couvert.

Il est précisément 4 h 33 quand je m'élance vers Paris. Je trouve qu'il fait plutôt chaud dans Brest. Dans un rond-point je me retrouve face à une croix : fausse route ! Je fais le tour et me retrouve un peu derrière quelques cyclistes qui roulent plus vite que moi. Je ne fais pas d'effort particulier pour les rejoindre. Je préfère rouler à mon rythme. Je n'ai mal nulle part, si ce n'est au niveau du métatarse droit, malgré mes chaussettes plus fines, quand j'appuie fort du pied droit. J'hésite à ôter mon collant, voire une couche, car j'ai vraiment chaud... Puis je rejoins les quelques cyclistes devant moi. Beaucoup de cyclistes sont arrêtés à Sizun, sûrement pour manger.

Je fais une petite pause technique et alimentaire un peu plus haut. Un cycliste passe à vite allure. Je me dis qu'il a la pêche. Je repars peu après lui. Lentement mais sûrement je le rattrape. J'ai de grandes sensations dans les jambes et j'accélère, le passant assez vite, en danseuse. Je continue ainsi jusqu'en haut de la bosse et son antenne visible de loin. Il n'y a pas de givre cette année. Mais des cohortes de lumières en sens inverse sur cette partie commune. Bientôt la route retour se sépare de la route aller. Je croise cependant des cyclistes qui ont oublié de tourner à droite après Carhaix ! Je pense qu'il faudrait renforcer le fléchage à l'intersection.

Quelques cyclistes me rejoignent. Je roule avec eux jusqu'au pied de Carhaix et les dépose sans le vouloir dans la montée jusqu'au contrôle. Il semble avoir plu, car l'herbe est mouillée. Je pose mon vélo contre une grille. Je vais chercher mon coup de tampon, puis reviens vers le vélo. Je mange une boite de sardines, délicieuses, et d'autres bricoles, tout en buvant un double café-chicorée froid. J'informe Gérard et Agnès. Il est environ 9 h quand je m'élance vers Loudéac. L'étape inverse qui fut galère pour moi s'avérera un pur moment de bonheur sous le soleil. Une courte halte au contrôle secret de Saint-Nicolas, comme la veille, puis je repars.

Je ne sens plus passer les bosses. Dans une bosse je pense même que mon cardio ne fonctionne plus, car le rythme est à 120 alors que j'appuie sur les pédales. En haut j'en profite pour resserrer mon support Bryton, boire, grignoter et ôter une épaisseur. Pendant quelques km des autochtones vont discuter avec moi et un autre gars du PBP. Puis ils rentrent chez eux, après une descente avec un virage dangereux, pris à la limite malgré leur avertissement ! Loudéac me surprend. Je pose mon vélo en bas du parking et vais faire le contrôle. Puis je remplis les bidons, mange ma seconde (je n'en avais que deux) boite de sardines et repars en direction de Tinténiac. Comment va être le vent ?

Favorable ! Très favorable. Je roule fort. Un groupe précédé d'un tandem me dépasse. Je prends les roues pendant un kilomètre environ, mais le groupe me distance dans une descente, puis une partie plane. Dans la bosse suivante je recolle, puis pars devant, dépassant d'autres cyclistes aussi. Le tandem va me rejoindre juste avant une nouvelle bosse. Là je décide de rester dans les roues, même si ça monte au ralenti. Des vacances pour moi... Dans un village il y a une cassure et je fais le sprint pour rejoindre la tête.

Mais quand je vois le risque pris par le tandem dans un virage à gauche en doublant un cycliste, je préfère me relever, car avec le vent favorable je roule facilement à 30 km/h. Un croate va me rejoindre. Je prends sa roue d'abord, puis remonte à sa hauteur. Nous allons discuter pendant quelques minutes de Croatie et d'incendies. Puis je lui fais signe de continuer car le vent me semble de face maintenant et je n'ai pas envie de lui sucer la roue. Je rejoins Quédillac et fais une pause crêpe à la confiture. Bien agréable. Je photographie plus loin l'église.

Le vent souffle de face. Je m'aperçois que j'ai laissé le GPS en pause. Ce sera la seule erreur sur le retour. C'est dur pendant quelques kilomètres, mais je double des cyclistes, sous les encouragements réguliers de spectateurs. C'est une chose remarquable tout au long du parcours : on se croirait sur le Tour de France dans de nombreux villages, y compris dans la nuit parfois. Ceci facilite les relances et aide à surmonter les difficultés.

Un fixie (plateau et pignon uniques) me double et je prends sa roue. Une côte arrive. Et il continue au même rythme, me lâchant avec facilité, alors que je monte bien... Plus loin le vent redevient favorable et je roule fort vers Tinténiac. Dans le bas du village un véhicule utilitaire (avec un grand A) me force le passage à un stop et me fera mettre pied à terre plusieurs fois dans la montée vers le contrôle. Le taux d'adrénaline monte et je peste. Je passe le contrôle. Un gars me photographie. Je mets mon foulard devant la bouche et lui demande de me photographier ainsi. Je lui demande s'il sait pourquoi je mets ce foulard.

Je lui explique que c'est pour éviter le hoquet, et ça marche et marchera bien jusqu'à l'arrivée. Je remonte la bosse à la sortie de Tinténiac seul. En traversant une route j'entends des voix : ce sont des Espagnols, en fait des Basques. Je vais alors prendre les roues du groupe. Il y a le gars de Mainsat, Laurent, avec lequel j'ai discuté à Brest lors de la queue pour le plateau-repas. Un des Espagnols roule trop au bord de la route, car il cherche à éviter le vent de côté, pas très fort. Il va passer plusieurs fois sur l'herbe. Je redoute la chute. Dans une bosse un Espagnol se projette à l'avant. D'un coup de pédale je dépasse le groupe et le rejoins pour discuter des cols du pays Basque, en attendant que les autres recollent. Dans une autre bosse je fais une accélération violente et me retrouve vite au sommet. J'en profite pour boire et grignoter une énième petite pâte de fruit. J'en ai prévu environ une tous les 25 km...

Je vais rester tranquillement dans les roues jusqu'à une dizaine de km de Fougères. Là le vent souffle de face. Je prends un relais, puis m'aperçois que personne ne suit. Je me relève. Puis dans une bosse je file et n'attends plus. Ce qui me permettra de tamponner sans faire la queue, car le groupe était devenu conséquent avec tous les cyclistes rejoints. J'informe Gérard et Agnès, je consulte le site de Mozac Cyclo Club et découvre que Jean-Paul n'est qu'à environ 4 h devant moi. Je me ravitaille tout en me rappelant qu'il y a 4 ans j'avais réalisé une superbe étape jusqu'à Villaines (94ème temps).

Je regarde l'heure et me dis que battre mon temps reste possible, à condition de faire une nuit blanche sur le vélo.  J'ai suffisamment de café et quelques comprimés de magnésium-vitamine C. J'en prends un et environ 50 cl de café-chicorée froid. Je monte bien la bosse sans forcer. Une cycliste à assistance électrique me dépasse et discute un peu. Je lui dis de ne pas se mettre devant moi, car je risque la disqualification. Je roule maintenant à plus de 30 km/h et 3 cyclistes du même club me rejoignent. Dans leurs roues ça fonce parfois à 40 km/h. Un bruit fort surgit soudain du quasi silence. Je crois d'abord que c'est mon moyeu dynamo. Puis je finis par comprendre que c'est la roue libre... Dorénavant et jusqu'à l'arrivée je devrai pédaler légèrement afin d'éviter le bruit. Je ne suis pas encore en roue fixe cependant.

Les 3 cyclistes s'arrêtent à un stand boisson/crêpe improvisé sur le bord de la route. Je continue et avale pas mal de cyclistes dans les bosses. Plus loin en haut d'une côte je rejoins un gars, qui ne fait pas Paris-Brest-Paris, mais Villaines-Brest-Villaines. Comme je ne peux pas rouler avec lui, je préfère lui dire de partir. Je vais faire une pause "lumière", à savoir mettre la frontale, me couvrir un peu et allumer la lampe arrière, à piles. Puis je repars dans la nuit tombante. Ma vitesse reste appréciable. En montant sur les grands pignons mon grand plateau ne tient pas. Le passage non volontaire sur le petit plateau surprend toujours. Je vais devoir gérer ce point aussi, alors que c'est de plus en plus fréquent.

Je passe dans un village en montant une côte à bloc, sous un tonnerre d'applaudissements et encouragements. Encore merci. Quand je suis en danseuse je ne peux que dire merci. Assis je fais un geste pour dire merci. Dans une montée un peu longue j'entends des voix devant moi et finis par rejoindre un groupe. Je discute un peu, puis je prends un long relais. Dans une descente je vois que plus personne ne suit. Dans Le Ribay la traversée de la route est un peu protégée. J'effectue une belle montée vers Hardanges, dans la nuit. Avant Villaines je ressens une sensation de froid, alors j'accélère. Je mettrai les collants là-bas pour le reste de la nuit. Le contrôle est vite effectué. Je mange et bois. Je galère pour enfiler mes collants. Je manque de tomber en déséquilibre sur un pied. Ouf ! je peux enfin partir vers Mortagne.

 

Je surveille l'heure. Il me reste environ 10 heures pour 210 km dont deux contrôles. Sur le plat je roule à 30 km/h environ. Le vent est faible, mais favorable. Je roule avec un Allemand parti dans le sas A avec la femme ayant remporté la Transcontinentale de Bulgarie à Brest, puis ayant rejoint Paris en 4 étapes, avant de repartir sur PBP. Il semble fort sur le plat, mais un peu moins dans les montées, puis de moins en moins bien. Nous discutons un peu en anglais. Plus loin dans un village nous retrouvons quelques cyclistes.

Puis dans la bosse vers Mamers je distance tout le monde, grimpant à mon rythme sans forcer. Un panonceau indique d'aller vers la droite. Je tourne. Je ne vois pas de croix, juste les deux yeux brillants d'un chat couché sur la gauche de la route. Il ne bronche pas, moi non plus d'ailleurs ! Plus loin j'hésite. Je m'arrête. Silence. Je décide de continuer. La route descend. J'arrive à une intersection. Pas de flèches. Un hérisson traverse la route juste devant ma roue, alors que je sui à l'arrêt. Demi-tour. Le vent était bien favorable... Il me faut remonter. 4,2 km de trop. Mon record n'est pas en péril, mais je grignote l'avance.

Plus loin je rejoins effectivement la route vers Mamers, qui monte bien parfois. Je stoppe au ravitaillement, bois une menthe fraîche et mange des rondelles de bananes et un morceau de gâteau. Puis je relance vers Mortagne. La dernière bosse est longue et il y a un mur, court, à 10% juste avant le contrôle ! Petit passage aux toilettes, rapide car j'ai un cuissard sans bretelles... Et je file vers Dreux, avec un bruit d'enfer dans la descente quand je ne pédale pas, surtout dans les virages... Je relance et appuie fort dans chaque côte, et elles se succèdent. Je double régulièrement des cyclistes. Je me souviens bien du parcours. Parfois le vent semble défavorable. Un cycliste couché me dépasse. J'essaie de prendre sa roue, mais il roule trop fort pour moi. Avant Dreux je suis à 30 km/h dans les zones planes. Dans Dreux je pense avoir loupé le contrôle. Les motos de la sécurité passant je leur demande où est le contrôle : plus loin. Je repars.

Il y a un peu de marche à pied entre le parking et le contrôle. Je prépare le carnet, mais aussi la batterie à brancher sur le GPS pour éviter la panne comme avant Brest. Je repars vite après avoir bien accroché la batterie au guidon avec une bande velcro. Dans Dreux il faut relancer. Le vent me semble défavorable et il faut appuyer fort pour flirter avec le 30 km/h. Dans une intersection je prends la mauvaise direction, mais m'en aperçois immédiatement. Demi-tour. Des personnes discutaient devant la flèche...

Ce ne seront que relances en danseuse jusqu'à l'arrivée. Dans la forêt je croise des groupes de cyclotouristes qui m'encouragent et me disent que c'est la dernière. Sympa. Que c'est long. Je consulte l'heure, calcule la moyenne pour arriver à 10 h, afin d'assurer le record avec une petite marge. D'un seul coup je vois apparaître un panneau Rambouillet 6 km. Je dois rouler à 18 km/h en moyenne. Je suis souvent à 30 km/h et à 20 quand ça remonte. Zut il faut faire le tour du parc par rapport au départ. Enfin l'entrée principale. Je suis presque au sprint. Une bosse dans le parc bien avalée. Un long faux-plat. Je vois la ligne. C'est bon ! Non, il faut descendre dans la cour. Je relance fort sur les pavés. Enfin la ligne. J'ai gardé la tenue de nuit depuis Dreux. Que j'ai chaud !!! 

Agnès n'est pas là pour la photo. Je pensais qu'ils anticiperaient mon heure d'arrivée à partir de mon passage à Dreux. Bon tant pis. Je rejoins le parking à vélo. Le bénévole conseille de ne pas laisser le GPS sur le vélo. Je l'enlève du support et le pose sur la selle (en fait le couvre-selle en mousse). Je me mets en tenue plus adaptée à la température. Puis je rejoins le contrôle final. Je prends une photo de tous les tampons. On me remet la médaille. Cette année je n'ai pas eu le temps de pleurer avant l'arrivée. Mais l'émotion est tout de même là, même si intériorisée. Et dire que j'avais été prêt à abandonner au bout de 200 km, même à abandonner le vélo ! Quel retournement de situation.

Je prends mon plateau repas. Je pensais avoir un véritable passage à vide durant ma chevauchée depuis Fougères. Rien de tel. Pendant le repas François m'appelle. C'est lui qui m'apprend que Jean-Paul n'est pas encore arrivé à Dreux... De 9 heures de retard à Carhaix, j'aurai près de 3h 30 d'avance à Rambouillet. Je vais avoir le privilège de le photographier à l'arrivée. En revenant vers mon vélo je découvre le GPS sur ma selle. Quel c.. Quelle chance ! Pas de blessure. Pas de courbatures dans les heures qui ont suivi.

622 km au compteur pour le retour et 23,37 km/h pour 26 h 36 sur le vélo.

65 h 23 min pour le parcours global, arrêts compris. J'ai amélioré mon temps de 10 min.

Si j'avais une fable à écrire, je l'intitulerai peut-être : de la torture au lièvre sur les routes de Paris-Brest-Paris.

 

Il me reste à insérer des photos et à corriger mon texte à tête reposée.

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31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 18:34

Bonjour

Pour la reprise de mes écrits sur ce blog, je viens de me dire qu'il serait judicieux de prendre la fable de La Fontaine à revers, après ce 200 km tonitruant de 4 mousquetaires du MCC...

J'avais fait l'effort d'arriver avant 7h à Bellerive sur Allier, car je devais récupérer mes maillots du Paris-Brest-Paris auprès de Jean-Paul. Ce qui fut fait par une température plutôt frisquette. Le gros des troupes est parti à 7 h avec les lumières.

En attendant Nicolas, Landry et Stéphane, j'avais largement le temps de préparer mon vélo. Je n'avais pas roulé depuis le 200 km de Clermont-Ferrand de dimanche dernier, sur lequel j'avais retrouvé forme et motivation pour le réaliser en 8 h 30, mais 26 km/h au compteur. J'étais satisfait, car le vent défavorable à l'aller avait eu la bonne idée de tourner pour le retour. Seul bémol, je n'avais pas assez bu dimanche dernier...

Stéphane est arrivé à vélo depuis Mozac, juste avant Nicolas, lui en voiture. Nous sommes partis vers 7h35 en direction de Jaligny/Besbre. Dès les premiers kilomètres j'ai senti que j'avais de bonnes jambes, mais il conviendrait de faire attention... De plus le vent était plutôt favorable. J'étais facile dans les bosses et je relayais même assez souvent. A Jaligny je suis allé au Bureau de Tabac pour faire tamponner les cartes.

La buraliste connaît bien mon lieu de naissance juste au dessus à 2 km. Comme elle m'a dit être née à Dompierre, j'ai cru qu'elle était plus jeune que moi, la maternité de Jaligny ayant fermé peu après ma naissance... Erreur ! Tout simplement parce qu'elle était de Dompierre !

Dans le début de la montée vers Thionne (Tioune...) nous avons dépassé Jean-Paul et Agnès sur leur nouveau tandem. Puis nous avons filé vers le nord avec une courte pause à Lusigny. Vers Dornes nous avons rejoint un petit groupe dans lequel se trouvaient Eric et Alain qui avaient fait le 600 km de Clermont avec moi, en 2015... Que le temps passe vite. Ils étaient partis une demi-heure avant nous... En jetant un oeil à mon compteur je me suis apreçu que nous avions roulé à près de 31 km/h depuis le départ.

J'ai un peu levé le pied pour rester dans les roues, Stéphane et Landry ayant envie de trouver une boulangerie. Ce qui fut fait à Villeneuve sur Allier. J'ai préféré grignoter en les attendant, car je préfère manger à Franchesse. Après un feu grillé par la force des choses, nos 4 vélos n'arrivant pas à le faire passer au vert, nous avons pris la route de Couzon. Finalement je n'ai pas trouvé la bosse dure, ni celle de Franchesse sur laquelle j'ai pu accompagner Stéphane sur son vélo de Quintana tout neuf...

Un pain au chocolat et une bouteille de Salvetat  plus tard, et quelques mots échangés avec Patrice, en admiration devant un vélo de marque Ferrari, nous sommes repartis vers Bourbon. J'ai senti un jet d'eau sur la cuisse. Le gaz de l'eau ayant servi à remplir mes bidons avait envie de se sauver. Je sentais aussi un peu le gaz me bedonnant l'estomac. Mais ceci allait passer vite. J'avais un peu envie d'uriner, ce qui sera fait environ 2 heures plus tard, avant Marcenat.

Les côtes font un peu mal aux jambes, mais j'ai tenu sur le 50 dents jusqu'au bout. J'avais bien mouliné au début, alors un peu de passage en force ne fait pas de mal parfois... Nicolas a commencé à donner quelques signes de fatigue après Souvigny. Juste au moment où je me disais qu'en montant à 40 km/h comme les pro nous souffririons peut-être moins, plutôt qu'à 20 km/h...

Même Stéphane m'a demandé s'il y en avait encore beaucoup... En plus le vent qui devait tourner n'avait pas encore décidé de le faire. Bon on en avait bien profité jusque vers Franchesse. Vers Contigny ce fut mieux et nous avons terminé assez rapidement. 

Redoutant les sprints en côte des gars de l'Allier, Stéphane et Landry ont pris la poudre d'escampette dans les voitures dans Charmeil. Nicolas bien calé dans ma roue, je roulais tout de même relativement vite. Finalement ils venaient juste de poser leur vélo quand nous sommes arrivés. Il était 15 h... Un peu moins de 7h30 pour 203 km à mon compteur et 200,6 au GPS et une vitesse de 29,62 km/h sur le vélo pour environ 1550 m de dénivelé. Pas mal et surtout sans passage à vide !

Du coup j'ai marqué forme excellente pour la deuxième fois depuis le début de l'année. Après une baisse de régime sur février et début mars. Tout de même 2769 km depuis le 1er janvier en 16 sorties (173 km par sortie...), et 3 crevaisons en 2 mois dont la première le 1er janvier sur un morceau de verre, du réveillon ? 

Pour en revenir au titre, nous sommes partis je pense bon derniers, mais nous sommes arrivés les premiers. Et Stéphane est reparti à vélo sur Mozac, après un bon casse-croûte d'arrivée à Bellerive. Merci au CRB pour cette belle journée, qui valait le déplacement.

Dimanche prochain ce sera a priori le 300 km de Clermont, avec un départ vers 4h du matin... Et peut-être les gants d'hiver...

A bientôt.

André

 

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 20:22

Je vais profiter de ce bilan vélo de mon année 2018 pour vous souhaiter une année 2019 du meilleur cru possible, avec la santé, le bonheur et les épreuves vélo qui vont avec.

 

Carte créée à partir de ma photo finaliste du concours 2018 du magazine Photo

Carte créée à partir de ma photo finaliste du concours 2018 du magazine Photo

Mais revenons, surtout en images ou graphiques, sur cette année 2018 terminée avec ma deuxième performance en terme de kilomètres sur une année calendaire, à savoir de janvier à décembre.

A noter surtout mon second Dodécaudax, qui deviendra peut-être le deuxième si j'en réussis un troisième... Et mon maillot de meilleur grimpeur du Trophée Goodicom 2018 en catégorie 50/59 ans. Voir mes récits précédents.

17 120 km accomplis avec sobriété (sans vin comme indiqué dans le kilométrage).

Et pour faire court, quelques graphiques.

Bilan 2018 et Meilleurs Voeux 2019
Bilan 2018 et Meilleurs Voeux 2019
Bilan 2018 et Meilleurs Voeux 2019
Bilan 2018 et Meilleurs Voeux 2019
Bilan 2018 et Meilleurs Voeux 2019
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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 05:21

Bonjour amis du vélo ou autres spectateurs du net.

Je profite d'un réveil matinal pour mettre en ligne les photos de la rétrospective quelque peu humoristique de ma saison 2018.

Je remercie les quelques personnes qui ont pris des photos sur lesquelles on me voit parfois en plein effort (mais oui ça m'arrive...) ou sur le podium...

Ma saison n'est pas tout à fait terminée, car il me reste une dernière épreuve de 200 km pour réaliser mon deuxième Dodécaudax consécutif. Le 17/11 j'ai mis mon gilet jaune pour réaliser 205 km avec 2500 m de dénivelé, nécessaires afin de rester au-dessus des nuages le matin. Ceci afin de garder la forme jusqu'à début décembre, pour le Téléthon de Combronde. A noter que je n'ai consommé qu'un litre (de boisson) pour 200 km, soit un demi-litre au cent. Il est vrai que ma vitesse n'a été que de 24,6 km/h... Mais sur les routes parfois verglacées je n'ai pas pu passer en danseuse, et les descentes ont été plutôt prudentes !

On me dit parfois que tout le monde ne peut le réaliser, mais je pense qu'en créant plus de pistes cyclables, voire en les protégeant mieux des routes et en les nettoyant plus souvent, plus de monde pourrait tout de même aller bosser à vélo. D'autant plus que les moteurs électriques sont autorisés en dehors de la compétition.

Montée des Prades, route inédite avant Heume l'Eglise et boucle finale pour tester ma forme avec la bosse à 21 km/h après Cormède.

Montée des Prades, route inédite avant Heume l'Eglise et boucle finale pour tester ma forme avec la bosse à 21 km/h après Cormède.

Mes résultats de 2018.
1er du Trophée Auvergne FFC des grimpeurs Goodicom en catégorie 50/59 ans sur 26 (9ème sur 204 du général).
Classement UFOLEP 63 : 11ème sur 107 en 3ème catégorie (72 points).

44 épreuves en tout dont 22 compétitions :
4 cyclosportives (1 or, 3 Ag),
0 critériums,
18 CLM (1 Ag, 3 Br),
4 brevets (dont la Flèche Vélocio),
9 rallyes,
9 concentrations,

Dodécaudax 2018 en cours : 11 sorties d’au moins 200 km sur un jour chaque mois. 3145 km en tout.

 

et la rétrospective auto (vélo?) commentée...

Diaporama 2018 : une belle saison
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